Concept

Politique d'apaisement

Résumé
thumb|Le Premier ministre britannique Neville Chamberlain après son atterrissage à l'aérodrome Heston le lors de rencontre avec Adolf Hitler à Munich. Dans sa main il tient l'accord de paix entre le Royaume-Uni et l'Allemagne. La politique d'apaisement dans les relations internationales vise à éviter la guerre en faisant des concessions à l'ennemi. L'historien Paul Kennedy la définit ainsi : . En histoire, le mot vient directement de l'anglais Appeasement, qui symbolise la politique étrangère britannique vis-à-vis du Troisième Reich entre 1933 et 1939. Cette politique a été utilisée par les démocraties européennes, dans les années 1930, qui souhaitaient éviter la guerre avec les dictatures d'Allemagne et d'Italie, en gardant à l'esprit les horreurs de la Première Guerre mondiale, surnommée la « der des Ders » en France. Le terme est plus souvent appliqué à la politique étrangère du Premier ministre britannique Neville Chamberlain envers le Troisième Reich allemand entre 1937 et 1939. L'inaction des Alliés face à la crise d'Abyssinie, la remilitarisation de la Rhénanie et l'Anschluss font partie intégrante de cette politique dite « d'apaisement ». Les accords de Munich, signés en 1938 entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie, sont le point culminant de sa politique étrangère, permettant à Hitler d'occuper les Sudètes. Chamberlain lors de son retour à Londres déclarera : (). De son côté, Édouard Daladier, président du Conseil français, amer et lucide, confie dans l'avion du retour à Alexis Léger, alias Saint-John Perse, secrétaire général du Quai d'Orsay : . Les concessions des Alliés n'éviteront pas en effet le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale un an plus tard, lorsque l'Allemagne envahit la Pologne. Horrifiés par les abominables massacres subis par la Grande-Bretagne au cours de la Première Guerre mondiale, et très désireux de rétablir des relations économiques normales avec l'Allemagne, les gouvernements britanniques successifs à partir de 1920 pensent qu'aucun homme sensé ne peut vouloir une nouvelle guerre, qui marquerait la fin de la civilisation.
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