On désigne par l'expression « commentaires d'Aristote » des écrits visant à expliquer et éclaircir des œuvres d'Aristote.
De nombreux commentaires d'Aristote ont été rédigés dès l'Antiquité, tradition qui se poursuit longtemps durant le Moyen Âge, et jusqu'à la période contemporaine.
Les origines sont peut-être à chercher à l'époque du Lycée et de Théophraste, le successeur d'Aristote à la tête de l'école.
Les commentateurs les plus anciens et les plus connus qui nous soient parvenus sont en grec Alexandre d'Aphrodise (v.150 – v.215), Thémistios, Porphyre (234 – v.310), notamment son Isagogè qui influence toute la logique médiévale et qui lègue le problème des universaux, Simplicius (v.490 – v.560), en latin avec Boèce (v.480 – 525) qui donne la traduction latine de plusieurs traités d'Aristote et fait les premiers commentaires pour concilier les vérités raisonnables de la philosophie antique et celles révélées du christianisme.
Des moines comme Jacques de Venise (fl. deuxième quart du - mort après 1147) effectuent des traductions de toutes les œuvres d'Aristote à partir des manuscrits grecs byzantins.
Dans la philosophie islamique, Al-Kindi (801 – 873), Al-Fârâbî, le Persan Avicenne et Averroès (1126 – 1198) sont les vulgarisateurs et les commentateurs d'Aristote les plus célèbres.
Dans l'Occident médiéval, les savants comme Albert le Grand (v.1200 – 1280) reprennent les textes d'Aristote traduits en latin et commentés au début du par Boèce, puis traduisent les commentaires arabes d'Averroès (1126 – 1198), et l'œuvre d'Aristote va se populariser dans l'université médiévale avec Thomas d'Aquin, Duns Scot et Guillaume d'Ockham notamment.
Les commentateurs byzantins écrivent en grec. Eustrate de Nicée (1050-1060 ou 1120) est platonicien, chrétien, opposé aux lectures arabes d'Aristote. Michel d'Éphèse (1040-1138) reprend les commentaires d'Alexandre d'Aphrodise.
Boèce (480-525) fait les premiers commentaires pour concilier les vérités de la philosophie antique d'Aristote dont il transmet les traités de logique et celles du christianisme.
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Le néoplatonisme est une doctrine philosophique, élaborée par des platoniciens de l'Antiquité tardive à la suite du médio-platonisme. Philon d'Alexandrie est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se développe à Rome à partir de 232 par Ammonios Saccas, maître de Plotin, et les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers représentants comme Damascios et Simplicios de Cilicie en 529, à la suite de la fermeture des écoles et lieux de culte païens par l'empereur Justinien.
thumb|250px|Ruines du temple d'Aphrodite, sur le site de l'ancienne cité d'Aphrodisias. Alexandre d’Aphrodise ou d’Aphrodisias (en grec ancien : ), né à Aphrodisias en Carie (Asie Mineure) vers 150 et mort vers 215, est un philosophe péripatéticien grec du , commentateur d’Aristote. Son nom complet, Titus Aurelius Alexander, nous est connu grâce à une inscription découverte à Aphrodisias. Alexandre fut l’élève puis l’adversaire des péripatéticiens Herminus et Sosigène.
La renaissance du est intimement liée à la recherche de nouveaux savoirs par les lettrés européens, aux franges grecques et arabes de l'Occident chrétien, en particulier dans l’Espagne musulmane et en Sicile où l'on note une intense activité de traduction. Des figures importantes comme Gérard de Crémone, Jacques de Venise ou Henri Aristippe mènent ainsi dans ces régions des entreprises de traduction abondantes.
One significant and simultaneously interesting problem in urban mobility has to do with the study of shared spaces where various categories of users coexist and act together. This paper aims to examine the behavior and preferences of pedestrians and cyclis ...