Horticulture est un mot en usage depuis le . Désignant à l'origine l'acclimatation de plantes pour les développer à des fins commerciales, le mot peut aussi désigner l'art de cultiver les jardins, de pratiquer la culture des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres ou des arbustes fruitiers et d'ornement, selon le dictionnaire de l'Académie française.
Il s'agit d'une filière complexe et spécialisée de l'agriculture regroupant la floriculture, le maraîchage, l'arboriculture, la pépinière, la semence et les jeunes plants.
L'horticulture concerne l'aspect ornemental des jardins autant que la culture vivrière, dans ce cas, le mot d'horticulture peut se confondre avec celui de jardinage. Le terme est probablement un emprunt savant à l'anglais, il se compose du latin classique hortus « jardin » et du mot culture. L'horticulture consiste à multiplier des plantes à des fins commerciales. Les méthodes de travail dépendent des lieux et du sol. Ce sont en général les parcelles les plus fertiles et les mieux exposées qui sont cultivées. Pour obtenir des cultures, le bêchage, le binage, le ratissage, permettent d'ameublir le sol. Le sarclage, le repiquage, l'arrosage permettent de valoriser les cultures. Les arbustes peuvent être palissés et taillés.
Le métier d’horticulteur se développe par les importations des plantes exotiques tout au long du . Les premiers ateliers horticoles sont installés dans les ports de la Loire, par des jardiniers botanistes, puis, de grandes exploitations horticoles s'installent aux alentours de Paris, Orléans, Nice, Nantes ou Angers. Ces établissements proposent, sur catalogues, de nouvelles espèces de plantes exotiques acclimatées. Le terme d'horticulture s'impose vers 1850, avec l'essor de l'industrialisation et de la spécialisation de la production agricole. Les entreprises d'horticulture sont dirigées par les anciens jardiniers des maisons bourgeoises et nobles. Ces établissements vont ensuite former des jardiniers qui s'installeront à leur tour.