thumb|upright=1.5|Neville Chamberlain, au centre, montre à la foule le traité naval anglo-allemand de 1938. Il est photographié à l'aérodrome d'Heston à l'ouest de Londres le 30 septembre de cette année-là. L'expression « peace for our time » a été prononcée par le Premier Ministre britannique Neville Chamberlain le pendant son allocution sur les accords de Munich et le traité anglo-allemand de 1938. C'est un clin d'œil à Benjamin Disraeli qui, après son retour du congrès de Berlin en 1878, a affirmé : Au , cette expression est le plus souvent dite sur un ton ironique, puisque moins d'un an après la signature du traité, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, ce qui déclenche la Seconde Guerre mondiale. De retour d'Allemagne, le premier ministre Neville Chamberlain atterrit à l'aérodrome d'Heston, à l'ouest de Londres, le . Il s'adresse ensuite à la foule sur place : Plus tard la même journée, il se rend au palais de Buckingham où se tient une foule réjouie par son affirmation. Ensuite, il se rend à l'extérieur du 10 Downing Street, lit encore un passage du document puis conclut : L'attitude optimiste de Chamberlain contraste avec celle d'Édouard Daladier le même jour à l'aéroport du Bourget, où le Premier ministre français aurait déclaré . En anglais, l'expression est souvent citée de cette façon : , apparue beaucoup plus tôt dans le Book of Common Prayer (Livre de la prière commune), qui s'adresse aux anglicans d'Angleterre : , elle-même inspirée de l'antienne latine du : . Les historiens ignorent si Chamberlain a délibérement prononcé , mais ses origines culturelles laissent penser qu'il connaissait l'antienne latine. Noël Coward publie en 1947 la pièce de théâtre Peace In Our Time. Dans un univers parallèle en 1940, les nazis, qui ont gagné la bataille de l'Atlantique, dominent les airs et occupent les îles britanniques. Le président américain John F. Kennedy fait allusion aux mots de Chamberlain lors de son discours d'ouverture à l'American University en 1963.