PratyekabuddhayānaPratyekabuddhayāna (Sanskrit: प्रत्येकबुद्धयान; ) is a Buddhist term for the mode or vehicle of enlightenment of a pratyekabuddha or paccekabuddha (Sanskrit and Pali respectively), a term which literally means "solitary buddha" or "a buddha on their own" (prati- each, eka-one). The pratyekabuddha is an individual who independently achieves liberation without the aid of teachers or guides and without teaching others to do the same. Pratyekabuddhas may give moral teachings but do not bring others to enlightenment.
UpayaUpāya, en sanskrit et pāli (उपाय) signifie : moyen efficace, méthode, expédient. Le bouddhisme mahāyāna accorde une grande importance à l’upāya kauśalya (ou kaushalya : habileté कौशल्य), en chinois fāngbiàn (方便), en tibétain thabs, qui désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, de choisir le meilleur moyen de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné.
ParamitaPāramitā (sanskrit) ou pāramī (pāli), पारमिता (devanāgarī), qu'on traduit souvent par « perfection », signifie littéralement « aller au-delà » ou « atteindre l'autre rive », pāra signifiant aussi rive et but. On le traduit encore par « vertu transcendante » ou « vertu suprême ». Pāramitā désigne dans le bouddhisme la pratique d'une vertu qui, menée vers sa perfection, permet d’accéder à l’éveil, c’est-à-dire au nirvāṇa, ou à l’état de bodhisattva puis de bouddha.
MilindapañhaLe Milindapañha (pali), Questions de Milinda, est un traité qui relate les entretiens entre le roi indo-grec Milinda (en général assimilé à Ménandre ) et le moine bouddhiste Nagasena, qui a atteint l'état d'éveillé (arhat). L'ouvrage porte sur de nombreux points essentiels de la doctrine bouddhique, et est considéré comme une œuvre importante de la littérature bouddhique, vénérée et tenue en haute estime par le bouddhisme de l'Asie du Sud-Est. Le texte aurait été écrit au début de notre ère.
UposathaL’uposatha (du sanskrit upavasatha,se dit aussi upoṣadha ou upoṣadha en sanskrit bouddhique) est une journée, liée au calendrier lunaire, durant laquelle les bouddhistes réaffirment leur foi. Dans le mouvement theravada, les fidèles montrent leur détermination de suivre le dharma, enseignement du Bouddha. Il y a quatre uposathas par mois, théoriquement les premier, huit, quinze et vingt-deux du mois lunaire, mais en pratique on constate souvent un décalage avec la réalité astronomique, le calendrier exact dépendant de l’École.
SubhūtiSubhuti est un des dix principaux disciples de Gautama Bouddha, celui qui comprenait le mieux la doctrine de la non-dualité. Il devint un arhat, et était connu pour sa sérénité, sa paix intérieure. Il est également un personnage dans divers koans. Il est considéré comme une incarnation précédent la lignée des panchen-lama. Subhūti est renommé pour son grand détachement et sa pénétration du caractère fondamentalement égal de tous les phénomènes. Une rencontre avec Vimalakīrti fait l’objet d’un épisode du Sūtra de Vimalakīrti.
Quatre nobles véritésLes quatre nobles vérités (sanskrit IAST : catvāri āryasatyāni ; devanagari : चत्वारि आर्यसत्यानि ; pali cattāri ariyasaccāni) sont, dans le bouddhisme, un enseignement fondamental issu du premier sermon (Dhammacakkappavattana sutta), appelé la mise en mouvement de la roue du dharma, qu'a donné Bouddha Gautama à Sârnâth après son éveil. Ces quatre vérités (skt. : satya ; pali : sacca) sont la synthèse la plus brève des enseignements intégraux du bouddhisme puisque toutes les doctrines du Tipitaka y sont comprises.
MahindaMahinda (pali, sanskrit : महिन्द्र; Mahindra), (c.282-222 ) né dans le Magadha, maintenant dans le Bihar en Inde, est un moine bouddhiste décrit comme l'introducteur du bouddhisme au Sri Lanka. Il était le fils de l'empereur Maurya Ashoka. Les deux grandes chroniques religieuses du Sri Lanka, le Dipavamsa et le Mahavamsa, relatent son voyage dans le pays et la conversion au bouddhisme du roi Devanampiya Tissa. D'autres références littéraires et des inscriptions montrent que le bouddhisme est devenu prévalent au Sri Lanka vers le , pendant la période où Mahinda y vivait .
Kalyanamitra(Pali; Skt.: ; CHN: 善知識) is a Buddhist concept of "admirable friendship" within Buddhist community life, applicable to both monastic and householder relationships. One involved in such a relationship is known as a "good friend", "virtuous friend", "noble friend" or "admirable friend" (). In the Pali Canon's Upaddha Sutta (SN 45.2), there is a conversation between Lord Buddha and his disciple Ananda in which Ananda enthusiastically declares, 'This is half of the holy life, lord: admirable friendship, admirable companionship, admirable camaraderie.
SaṃjñāSaṃjñā ou Sañjñā (du संज्ञा ; en सञ्ञा, saññā) est un terme qui signifie « perception », « conscience » ou encore « conscience individuelle ». C'est aussi le concept de perception dans la philosophie bouddhique. La perception est l'un des cinq agrégats. Il s'agit donc de l'un des constituants qui sont par erreur perçus comme un être, à savoir le corps, les sensations, les perceptions, les formations et la conscience. Samjñā est un terme classiquement compris comme perception des caracteristiques distinctives des différents objets.