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Les barbituriques appartiennent à une famille médicamenteuse agissant comme dépresseurs du système nerveux central, et dont le spectre d'activité s'étend de l'effet sédatif à l'anesthésie. Certains sont aussi utilisés pour leurs vertus anticonvulsivantes. Tous sont dérivés de l'acide barbiturique et de ses homologues (acide thiobarbiturique, acide iminobarbiturique). Ils sont de nos jours beaucoup moins prescrits en raison de leurs effets indésirables, du risque d'abus, et de l'arrivée sur le marché de molécules à l'action comparable mais aux effets secondaires réduits et à la toxicité limitée (entre autres les benzodiazépines). En France, le phénobarbital (Gardénal) est encore indiqué et parfois prescrit, principalement par les neurologues pour ses propriétés antiépileptiques. Il existe plusieurs théories quant à l'origine du mot «barbiturique» : la première fait remonter cette origine à la date de la synthèse de l'acide barbiturique par Adolf von Baeyer, soit le , jour de la Sainte-Barbe ; selon une autre version, rapportée par Michel Rosenzweig dans son livre les Drogues dans l'histoire, « barbiturique » viendrait du grec barbitos qui signifie « semblable à la lyre », parce que la molécule de l'acide en question présente la forme de cet instrument. Le suffixe « urique » est naturellement dérivé du mot urée ; Le premier barbiturique commercialisé fut le barbital, ou acide diéthylbarbiturique (nom commercial: Véronal, tiré du fait qu'il fut inventé en 1903 par Hermann Emil Fischer, chimiste allemand travaillant à Vérone). De nombreux dérivés furent par la suite développés, avec des propriétés plus ou moins spécifiques (solution aqueuse d'action rapide pour le thiopental sodique, capsules hypnotiques puissantes pour les pentobarbital et sécobarbital, action longue et progressive pour le phénobarbital) mais un mécanisme d'action toujours similaire. Lorsque l’on dut trouver un nom commercial pour le phénobarbital, breveté en 1911, la technique du laboratoire Rhône-Poulenc pour faciliter son introduction et sa mémorisation tant par les médecins que par le public aurait été de .
Maria del Carmen Sandi Perez, Carlos Canto Alvarez, Jocelin Grosse, Olivia Zanoletti, Marie-Isabelle Guillot de Suduiraut, Fiona Hollis, Michael van der Kooij, Ioannis Zalachoras, Laura Lozano Montes, Sonia Abad Florensa
Maria del Carmen Sandi Perez, Michael van der Kooij, Ioannis Zalachoras
Frédéric Bruno Martin Gachon, Benjamin Dieter Weger