Flexion (linguistique)En grammaire, la flexion est, dans certaines langues, un procédé d’expression des traits grammaticaux propres à celles-ci par association de morphèmes grammaticaux à une base. Au-delà de cette définition générale, on trouve chez divers auteurs des visions différentes sur la flexion. Certains auteurs entendent par flexion seulement le procédé par lequel la forme du mot est modifiée par des affixes qui font corps commun avec la base à laquelle ils sont ajoutés.
Anglo-SaxonsLes Anglo-Saxons sont un peuple d'origine germanique qui s'installe en Grande-Bretagne à partir du . La période anglo-saxonne de l'histoire de l'Angleterre s'étend traditionnellement jusqu'à la conquête normande, en 1066. Elle voit la christianisation des Anglo-Saxons à partir du et l'émergence progressive du royaume d'Angleterre. En quelques décennies, ils se mêlèrent aux indigènes brittoniques ou les repoussèrent vers l'ouest, amorçant une migration sur plusieurs siècles vers la péninsule armoricaine, d'où le nom de Bretons donné aux nouveaux venus en Armorique.
Macron (diacritique)Le macron est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus (suscrit) d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue. La voyelle longue ainsi constituée se différencie de la lettre écrite sans signe particulier considérée comme brève. Signe diacritique suscrit : .
Temps (grammaire)En grammaire, le terme « temps » est utilisé avec plusieurs acceptions. Il désigne tout d’abord l’un des traits grammaticaux du verbe. Avec les qualificatifs « présent », « passé » et « futur », il dénomme les valeurs temporelles de base exprimées par le verbe. Il peut aussi se référer aux divers paradigmes ou formes temporelles qui nuancent les valeurs de base, comme « le temps imparfait », « le temps futur antérieur », etc.
Déclinaison (grammaire)Le terme de déclinaison s'emploie dans la grammaire des langues flexionnelles ou agglutinantes lorsque le nom, l'adjectif, le pronom, le déterminant ou plusieurs de ces classes lexicales peuvent varier morphologiquement en fonction du cas. Il peut désigner : soit l'existence de ce type de flexion ; soit l'exercice qui consiste à réciter le paradigme d'un nom, pronom, adjectif ou déterminant, c'est-à-dire à énumérer les différentes formes qu'il peut prendre en fonction du cas (s'il s'agit d'une langue agglutinante) ou des différentes combinaisons existantes de cas, de nombre et de genre (s'il s'agit d'une langue flexionnelle) ; soit une classe de mots de paradigme identique ou de paradigmes très voisins.
ArménienL'arménien est une langue qui constitue à elle seule une branche de la famille des langues indo-européennes, étant seule de cette famille à être plus agglutinante que flexionnelle. L'arménien classique (ou Grabar : en arménien Գրաբար, littéralement « langue écrite ») est attesté à partir du et véhicule une riche littérature théologique, historique, poétique, mystique et épique. Aujourd'hui coexistent l'arménien oriental, langue officielle de la république d'Arménie, parlée par les habitants de l'Arménie et par les communautés arméniennes d'Iran et de Russie, et l'arménien occidental, parlé par la diaspora arménienne.
NéerlandaisLe néerlandais (Nederlands, prononciation ) est, avec ses 25 millions de locuteurs maternels, la troisième langue germanique après l'anglais et l'allemand. Elle est langue officielle aux Pays-Bas et dans ses territoires d'outre mer, en Belgique et au Suriname. Elle est enfin langue régionale en France. Confinée dans l'actuel Westhoek français après une importante extension médiévale, elle a toutefois quasiment disparu de la Flandre française au cours du .
Indo-européen communL’indo-européen commun, proto-indo-européen (PIE) ou indo-européen (IE) est une langue hypothétique considérée comme l'origine unique des langues indo-européennes actuelles. Cette possible protolangue est partiellement reconstruite par les linguistes à partir des similitudes entre langues souvent disparues mais réelles et connues et partiellement à partir des schémas de transformation notamment phonologiques bien identifiés.
Beowulfthumb|La première page du Beowulf dans l'unique manuscrit à l'avoir transmis à ce jour, le Cotton Vitellius A. xv. (). Le Beowulf est un poème épique majeur de la littérature anglo-saxonne, probablement composé entre la première moitié du et la fin du premier millénaire. Le poème est inspiré de la tradition orale anglo-saxonne et retranscrit une épopée germanique en vers, contant les exploits du héros Beowulf qui donna son nom au poème, sur lesquels viennent se greffer des ajouts chrétiens.
Proto-germaniquethumb|Foyer proto-germanique, v. 500 av. J.-C. : le groupe nordique au nord (rouge) et la culture de Jastorf au sud (magenta). Le proto-germanique ou germanique commun est la reconstruction de la langue parlée à l’origine par les peuples germaniques, alors qu'ils se trouvaient concentrés dans le nord de l'Europe entre 750 av. J.-C. et 300 . On postule normalement deux époques, l'une primitive jusqu'en l'an 1 et l'autre tardive entre 1 et 300 Cette dernière a donné naissance aux langues germaniques, réparties en trois sous-ensembles, en raison de la fragmentation qui s'est opérée par la suite : le germanique de l'Est, le germanique de l'Ouest et le germanique du Nord.