Le Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens, anciennement Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, est un département de la curie romaine fondé à la suite du concile Vatican II dont le but est de participer à l’œcuménisme. Son premier président fut Agostino Bea, nommé par le pape . Le conseil est divisé en deux sections : une pour les relations avec les communautés issues de la Réforme et une autre pour les Églises particulières d’Orient. Dans Pastor Bonus, le pape a transformé le secrétariat en conseil pontifical. Le cardinal Kurt Koch est son président actuel alors que l’évêque Brian Farrell est son secrétaire. Il encourage le dialogue dans l’esprit d’Unitatis Redintegratio et entretient une relation cordiale avec le Conseil œcuménique des Églises. L’origine du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens est étroitement liée au concile dit « ». Le pape désirait que l’engagement de l’Église catholique dans le mouvement œcuménique contemporain soit l’un des buts principaux du Concile. C’est pourquoi, le 1960, il a créé un Secrétariat pour la promotion de l’unité des chrétiens comme l’une des commissions préparatoires au Concile et a nommé comme premier président le cardinal Augustin Bea. C’est la première fois que le Saint-Siège mettait en place une structure consacrée uniquement aux questions œcuméniques. La première fonction du Secrétariat a été tout d’abord d’inviter les autres Églises et Communions mondiales à envoyer des observateurs au deuxième concile du Vatican. Mais, dès la première session (1962), par décision du pape , il fut assimilé aux commissions conciliaires. Le Secrétariat a alors préparé et présenté au Concile les documents sur l’œcuménisme (Unitatis redintegratio), les religions non chrétiennes (Nostra Ætate), la liberté religieuse (Dignitatis humanae) et, en lien avec la Commission doctrinale, la Constitution dogmatique sur la « Révélation divine » (Dei Verbum).