Résumé
vignette|300px|Création de l'homme par Prométhée (Athéna se tient à gauche), bas-relief en marbre, Italie, , musée du Louvre Dans la mythologie grecque, Prométhée (en grec ancien , « le Prévoyant ») est un Titan. Figure héritée du , Prométhée est surtout connu pour avoir dérobé le feu sacré de l'Olympe pour en faire don aux humains. Courroucé par cet acte déloyal, Zeus le condamne à être attaché à un rocher sur le mont Caucase, son foie dévoré par l'Aigle du Caucase chaque jour, et repoussant la nuit. Plusieurs éléments de sa légende tels que son châtiment semblent avoir été empruntés par les Grecs aux légendes du Caucase. Il apparaît pour la première fois au dans un poème d'Hésiode, la Théogonie, puis au dans la pièce, Prométhée enchaîné, d'Eschyle. thumb|right|Héra et Prométhée, intérieur de coupe de Douris, début du , Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France La signification du théonyme Promêtheús est débattue. Son nom s'interprète habituellement comme un doublet en -εύς de l'adjectif προμηθής, , ce en quoi il s'oppose à l'étourdi Épiméthée, celui . Néanmoins, ce nom demeure assez paradoxal pour un personnage qui par ses ruses imprudentes provoque une brouille entre Zeus et les hommes, ce qui lui vaut un châtiment exemplaire. Or, cet adjectif promêthês n'a aucune filiation d'où l'idée qu'il ait pu être formé par dérivation inverse sur le nom de Prométhée. Il a ainsi été rapproché du nom propre vieil-indien Videgha Māthavá, nom d'un roi des (Kosala-)Videhas, peuple de l'est de l'Inde védique. Sa légende se rapporte à la progression des Indo-Aryens vers l'est. Cette progression se fait grâce au feu « civilisateur » assurant le défrichement des terres incultes, étendant le culte brahmanique (ouvrant un espace au sacrifice) et par là rejoint le mythe de Prométhée. Par cette analogie, Jean Haudry après d'autres linguistes propose de réinterpréter le nom de Prométhée à partir du verbe grec pro-ma(n)th- proche pour le sens du vieil-indien promáthi « prévoyance, providence » qui apparaît assez souvent dans les hymnes védiques à Agni, dieu du feu sacrificiel et du foyer.
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