Une arme sans recul est une arme individuelle ou montée sur des véhicules légers dont le fonctionnement repose sur le principe de deux canons tirant en sens opposés, le recul du tir étant compensé par l'éjection des gaz de la charge. Le projectile n'est donc propulsé que par le coup initial (comme dans un canon classique) et pas pendant son vol comme pour celui d'un lance-roquettes ou missile antichar qui dispose d'un moteur-fusée.
Historiquement lance-roquettes et missile sont apparus 30 ans plus tard et, alors qu'ils ont peu de recul, ils ne sont pas classés comme armes sans recul au sens étroit car leur projectile est propulsé durant son vol par une roquette. De même un certain nombre d'entre eux (à commencer par le RPG-7 et le SPG-9) utilisent un effet sans recul comme propulsion initiale pour contourner le problème du lancement chaud puis après environ le moteur-fusée démarre : comme la propulsion principale (et la seule qui permet de toucher la cible) est la roquette, ils ne sont pas non plus classés comme arme sans recul.
Les armes sans recul vont du lance-grenades jetable au canon lourd. Si au départ c'est l'antichar qui a prévalu, ce sont maintenant les armes anti-retranchement qui restent en service.
Les premiers canons sans recul ont été imaginés avant la première guerre mondiale mais ils ont significativement été employés lors de la Seconde Guerre mondiale. Initialement développés par l'URSS, c'est l'Allemagne nazie qui en déploya le plus grand nombre avec le Panzerfaust alors que les Alliés occidentaux ont commencé à les utiliser à la fin du conflit.
Ils ont été massivement produits et déployés dans les années 1950 et 1960 en tant qu'arme antichar puis sont tombés dans une relative désuétude face au développement des lance-roquettes et missiles modernes.
Ils sont par contre restés utilisés dans les arsenaux des pays peu développés et sont employés dans leurs conflits.
Les grandes puissances ont néanmoins continué à les utiliser pour détruire des retranchements ou en combat urbain pour ouvrir des brèches dans les murs comme le Carl Gustav.
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vignette|Soldat américain équipé d'un Bazooka M1. Le terme lutte antichar désigne les moyens militaires mis en œuvre pour combattre les véhicules blindés. Elle est née de la nécessité de développer une technologie et des tactiques pour détruire les chars pendant la Première Guerre mondiale. L'apparition des premiers chars lors de la bataille de la Somme, le , marque une avancée significative dans l'évolution des champs de bataille.
vignette|Soldats américains pendant la guerre de Corée tenant des bazooka (en haut, la version et en bas, la nouvelle version ). Le terme bazooka (anglicisme) est un surnom qui désigne un lance-roquettes (rocket-propelled-grenade en anglais ou RPG) utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. C'est une des premières armes antichar destinées à être utilisées par un fantassin, nonobstant les fusils antichar à l'efficacité très réduite. Les canons antichar de l'époque nécessitaient des servants et un moyen de tractage.
thumb|L'effet du recul ramène le tube de ce canon de type Howitzer 105 mm M102 vers l'arrière. thumb|La même arme en position de repos. Le recul d'une arme à feu est la réaction d'une arme consécutive au tir, qui se traduit par son déplacement en arrière, à moins que l'énergie en soit absorbée pour l'essentiel par le bras du tireur ou l'affût de l'arme, selon le type d'arme. En termes de mécanique, le recul est la composante de la quantité de mouvement dirigée vers l'arrière et qui est égale, en application du principe de la conservation de la quantité de mouvement, à la quantité de mouvement du projectile et des gaz.