L’alphabet arménien est l’alphabet utilisé pour écrire l’arménien.
L'alphabet arménien compte trente-huit caractères (trente-six à l'origine, trente-huit dès le ).
Comme l'alphabet grec duquel il serait en partie inspiré, il fait partie des écritures bicamérales (il possède des minuscules et des capitales).
L'arménien fait partie des langues indo-européennes. Il est parlé en Arménie et par les communautés arméniennes du monde entier ; on distingue l'arménien oriental, celui généralement parlé en Arménie, et l'arménien occidental, qui est en déclin.
L'alphabet arménien a été créé en 405 par saint Mesrop Machtots, après une utilisation infructueuse des caractères de Daniel, dont l'origine n'est pas connue. Il permit ainsi à l'arménien de devenir une langue écrite, le grabar. La Bible fut le premier texte à être traduit en grabar.
Le tableau suivant donne le détail de l'alphabet arménien. Chaque lettre voit préciser sa graphie capitale et bas-de-casse, ainsi que son nom en arménien (et la prononciation de celui-ci), sa prononciation, sa translittération usuelle et sa valeur numérique.
Le mot pativ est la version orientale du mot badiv. Le badiv est une notation spécifique de l’arménien classique qui ressemble à un trait horizontal placé au-dessus d’un mot ou d’une partie de mot. Il signifie que le mot a été abrégé. Le mot arménien badiv պատիւ se traduit par « honneur ».
Initialement, l’alphabet était formé d’une seule série de lettres de type oncial (erkathagir), qui sont par la suite devenues les majuscules de l’alphabet moderne. Ces dernières, également appelées lettres de fer sont aujourd’hui complétées par une série de minuscules (bolorgir ou lettres rondes).
Vers la fin du Moyen Âge apparut une écriture cursive (notrgir), en usage en typographie et qui fit le même usage que notre italique. Cette écriture, aujourd’hui dépassée, est remplacée par un autre caractère d’aspect droit (aramian du nom de son créateur).
Le bolorgir, quant à lui, a évolué pour devenir plus aisé à lire, mais a conservé son aspect penché.
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vignette|400px|Carte légendée des systèmes d'écriture dans le monde. Un système d’écriture est un ensemble organisé et plus ou moins standardisé de signes d'écriture permettant la communication des idées. En général, il s'agit de la transcription de la parole énoncée dans une langue parlée : on parle alors de glottographie. Il existe cependant des systèmes transmettant des idées sans l'intermédiaire direct de la parole : on parle alors de sémasiographie, que tous les spécialistes ne s'accordent cependant pas à considérer comme de véritables systèmes d'écriture ; on parle donc également de pré-écriture ou de proto-écriture.
Un point d'exclamation, autrefois appelé point d'admiration, est un signe de ponctuation fort qui se met à la fin d'une phrase exclamative, à la place du point. La phrase que termine un point d'exclamation peut soit être une véritable exclamation (« Oh ! »), soit être un ordre (« Halte, vous avez enfreint la loi ! »), ou encore souligner un fait remarquable (« Cet animal est vraiment gigantesque ! »), la surprise, l'exaspération ou l'admiration.
Un point d'interrogation, qui a aussi été appelé point interrogatif, est un signe de ponctuation qui se met à la fin d'une phrase interrogative, à la place du point. En France, il est d'usage de placer une espace fine insécable avant le point d'interrogation, ou une espace insécable si la fine n'est pas disponible. Au Canada, il se place sans espace, directement après la dernière lettre de la phrase, ou avec une espace fine insécable si elle est disponible.
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