Résumé
La ponctuation a pour but l’organisation de l’écrit grâce à un ensemble de signes graphiques. Elle a trois fonctions principales. Elle anime le texte en indiquant des faits de la langue orale, comme l’intonation ou les pauses de diverses longueurs (indications prosodiques). Elle marque les degrés de subordination entre les différents éléments du discours (rapports syntaxiques). Enfin elle précise le sens et définit les liens logiques entre ces éléments (informations sémantiques). Destinée à faciliter la compréhension du texte, elle est un élément essentiel de la communication écrite. Un seul signe de ponctuation peut modifier la nature d’une phrase, la rendant énonciative, exclamative, injonctive, interrogative, changeant donc son sens et la manière de la prononcer. Exemple Vous sortez maintenant. Vous sortez maintenant ? Vous sortez maintenant ! Vous sortez maintenant... On recense traditionnellement en français onze signes de ponctuation qui s’insèrent dans le texte : le point ., le point d'interrogation ?, le point d'exclamation !, la virgule ,, le point-virgule ;, le deux-points :, les points de suspension ..., les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret –. Grevisse y rajoute la barre oblique /. Les accolades {} sont également largement utilisées. L'histoire de la ponctuation conduit à examiner de qui elle relève : soit de l'écrivain, soit du copiste ou plus récemment du typographe. Le lecteur, le bibliothécaire antique, puis le moine copiste font ce que bon leur semble pour faciliter la lecture à haute voix : découpage en mots, chapitres, ou phrases, et indications d'intonations. C'est à la Renaissance que l'auteur commence à se préoccuper de la ponctuation qui précédemment relevait d'un exercice considéré comme rébarbatif, mais bon nombre d'écrivains continueront de laisser aux éditeurs le soin de gérer la ponctuation, comme Voltaire qui demande à son imprimeur de se débrouiller seul avec « ce petit peuple-là ». C'est George Sand qui, la première, va contester la mainmise des éditeurs « On a dit “le style c’est l’homme”.
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