Accident (philosophie)L'accident (grec ancien : συμβεβηκός, symbebèkos ; latin : accidens) est un concept de philosophie qui désigne ce qui appartient à une substance de façon non nécessaire. Contrairement à la substance, l'accident n'existe pas par soi, mais dans un autre. Il est variable et peut cesser de se trouver dans une substance sans que la substance en soit détruite pour autant. Central dans la métaphysique et la logique d'Aristote, le concept d'accident est largement repris, commenté et approfondi par les philosophes médiévaux.
Nature (philosophie)La nature (en grec physis / Phusis ; phy- : avec le suffixe physis, le résultat de ce processus) est un concept philosophique polysémique qui peut désigner l'univers physique, mais a connu tout au long de son histoire une grande quantité de sens en fonction de questions philosophiques dans lesquelles il était invoqué. La nature peut être définie comme l'ensemble des caractères qui définissent un être, mais aussi comme le monde matériel d'un point de vue physique, du point de vue de son fonctionnement (un ensemble de lois) ou encore du point de vue organique (la nature naturante, le tout).
Philosophie du processusLa philosophie du processus (ou l'ontologie du devenir) identifie la réalité métaphysique avec le changement et le développement. Depuis Platon (mais pas Aristote), de nombreux philosophes ont posé en principe la vraie réalité comme « éternelle », fondée sur les substances permanentes, tandis que les processus sont niés ou subordonnés aux substances éternelles. L'ontologie classique refuse toute réalité complète du changement, qui est conçu comme seulement accidentel et pas comme l'élément essentiel.
Physique d'AristoteLa physique d'Aristote est une description de la nature qu'a proposé Aristote (384-322 ) dans son ouvrage Physique. Au , son approche est désuète, même si sa théorie des quatre éléments est évoquée à l'occasion. Le philosophe grec a tenté d'établir des principes généraux pour les changements dont les corps naturels sont les sièges, qu'ils soient vivants, inanimés, célestes ou terrestres - y compris les mouvements (changements par rapport à un lieu), les changements quantitatifs (changements par rapport à la taille ou au nombre), les changements qualitatifs et les changements substantiels (« devenir » [venir à l'existence, génération] ; « disparaître » [ne plus exister, « corruption »]).
Théorie aristotélicienne de la causalitéLa théorie aristotélicienne de la causalité est une classification par Aristote de quatre différents types causalités. Forgée au , cette vision de la causalité s'écarte grandement de ce qu'on nomme « cause » à l'époque contemporaine. Pour Aristote, la cause () n'est pas simplement ce qui précède l'effet, mais inclut d'autres facteurs comme la volonté d'agir : c'est une notion métaphysique composite. Aristote développe une pensée physique et métaphysique complexe. Il cherche à comprendre les causes et leurs effets.
Intellect agentLa notion d’intellect agent vient du commentaire d'Averroès, dans son exégèse du traité d’Aristote, De l'âme, III, 5, où sont employés les mots , rendus dans la version arabo-latine par « » : de là provient l’expression latine dérivée de l’arabe, pour traduire le grec . Selon Augustin Mansion, L’expression grecque d’Aristote désigne exactement la fonction productrice de l’Intellect.
Aristotelian ethicsAristotle first used the term ethics to name a field of study developed by his predecessors Socrates and Plato. In philosophy, ethics is the attempt to offer a rational response to the question of how humans should best live. Aristotle regarded ethics and politics as two related but separate fields of study, since ethics examines the good of the individual, while politics examines the good of the City-State, which he considered to be the best type of community.