Les granulocytes éosinophiles ou polynucléaires éosinophiles (ou plus simplement « éosinophiles ») sont des cellules sanguines de la lignée blanche (ou leucocytes). Présentes chez les chordés, elles sont impliquées dans le système immunitaire inné, notamment dans les phénomènes d'allergie et de parasitisme.
Ils sont apparentés aux neutrophiles. Les éosinophiles sécrètent de nombreux composés toxiques et des radicaux libres permettant également l'élimination des bactéries et des parasites, mais qui peuvent occasionner des lésions tissulaires.
Les éosinophiles sont découverts chez l'humain par Paul Ehrlich , qui les mentionne pour la première fois avec leur affinité tinctoriale. Dès la fin du , des auteurs notent un afflux de ces cellules dans les tissus présentant un processus inflammatoire.
Après les observations d'Elie Metchnikoff sur des processus inflammatoires comme la phagocytose et le rôle des globules blancs, l'éosinophile est apparu comme relativement mineur (activité phagocytaire faible), le plus souvent réduit à un rôle de simple témoin des réactions de défense. On lui attribuait tout au plus un rôle régulateur dans certaines réactions allergiques.
En 1974, montre qu'un éosinophile, d'une dizaine de μm de diamètre, pouvait détruire in vitro une cible multicellulaire de , à savoir la larve de Schistosoma mansoni, l'agent de la bilharziose.
L'éosinophile est alors devenu une cellule efficace, une « cellule tueuse » impliquée dans la protection immunitaire anti-parasitaire, surtout les helminthiases à pénétration tissulaire. Dans les années qui suivent, les publications sur ce sujet se multiplient.
À la fin du , les propriétés bénéfiques de l'éosinophile sont étudiées (activité cytotoxique, relations avec d'autres facteurs de l'immunité cellulaire ou de l'immunité humorale). Mais l'éosinophile a aussi des propriétés néfastes, car il peut dépasser son but ou se retourner contre des cellules de l'hôte et participer activement à certaines maladies, dites « pathologies à éosinophiles ».
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Les leucocytes (du grec leukos : blanc et kutos : cellule) ou globules blancs sont des cellules produites dans la moelle osseuse et présentes dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes (ganglions, rate, amygdale et végétations adénoïdes et plaques de Peyer) et de nombreux tissus conjonctifs de l'organisme. Il en existe trois types principaux : les polynucléaires (ou granulocytes), les lymphocytes et les monocytes. Chaque type joue un rôle important au sein du système immunitaire en participant à la protection contre les agressions d'organismes extérieurs de manière coordonnée.
Les granulocytes neutrophiles ou polynucléaires neutrophiles (PNN) (ou simplement « les neutrophiles ») sont des cellules sanguines appartenant à la lignée blanche. Ce sont des globules blancs (leucocytes) qui ont un rôle majeur dans le système immunitaire. Les neutrophiles font partie des cellules granulocytes ou « cellules polynucléaires ». On les appelle polynucléaires en raison d'une erreur historique : de par le caractère plurilobé de leur noyau (de deux à cinq lobes en général), on a longtemps cru que ces cellules possédaient plusieurs noyaux.
vignette|Un abcès sur la peau, montrant une zone rougie correspondant à l’inflammation. Un cercle de tissus nécrosés est présent ainsi que du pus. vignette|droite|Orteil infecté présentant une inflammation aiguë (rougeur et œdème). L'inflammation est la réaction stéréotypée du système immunitaire, face à une agression externe (infection, trauma, brûlure, allergie) ou interne (cellules cancéreuses) des tissus. C'est un processus dit ubiquitaire ou universel qui concerne tous les tissus, faisant intervenir l'immunité innée et l'immunité adaptative.
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