La féminité est l’ensemble des caractères morphologiques, psychologiques et comportementaux spécifiques, ou considérés comme spécifiques aux femmes. Ils sont liés au sexe ou au genre, et fortement influencés, voire conditionnés par l’environnement socioculturel. Dans l’usage, la part des caractères socioculturels de la féminité contribue à l’identité sexuelle.
On peut aussi la définir comme l'ensemble des comportements, des attitudes, auxquels on attribue le qualificatif de féminin. Si elle prédomine chez les femmes, elle existe aussi chez les hommes. Son lien au sexe est moins évident qu'il n'y parait.
Pour les hommes, on parle de masculinité ou de virilité.
On dit de plus qu’il y a une part de féminité dans tous les humains quel que soit le sexe. En outre, les femmes étant toutes différentes, on peut définir la féminité comme associé au genre féminin dans une démarche d'essentialisation des femmes soit les femelles adultes humaines.
La féminité est caractérisée par des critères définis culturellement, distinct dans la société occidentale moderne du sexe biologique.
La féminité est centrale dans le jeu de la séduction, et les hommes ou les femmes selon leurs goûts confient être attirés par elle (ou la représentation qu’ils ou elles ont d’elle) dans leurs rencontres. Selon certaines représentations culturelles, les traits qui seraient typiquement féminins sont la douceur, la finesse, la grâce, l’inconstance (dans le comportement, les sentiments et les pensées), la vanité de plaire, la superficialité.
La féminité peut, dans les représentantes courantes et selon la cultures, rassembler un ensemble de traits caractéristiques : pudeur, prudence, etc., mais avec souvent des qualités contraires : audace, volonté de séduire, cruauté, etc. qui font souvent associer à la féminité l’idée de contradiction.
Pour Sandra Harding, dans The Science Question of Feminism, en 1986, la féminité est un symbolisme de genre, qui et dont les stéréotypes sexués sont des représentations.