Le pinotage est un cépage de cuve noir créé par Abraham Perold en 1925, alors chercheur de l'université de Stellenbosch en Afrique du Sud. Il s'agit d'un croisement du pinot noir avec le cinsault (cinsault auparavant appelé hermitage, d'où le mot pinotage, contraction des mots pinot et hermitage).
Particulièrement adapté à son terroir d'origine, il a séduit certains viticulteurs par sa maturité précoce.
Abraham Izak Perold cherchait à adapter le pinot noir au climat sud-africain, ce qui l'a amené à tester le croisement avec le cépage cinsault. Le cépage hybride obtenu se cultive facilement mais sa vinification exige un savoir-faire particulier.
Le vin du nouveau vignoble est mis en bouteille pour la première fois en 1953. Il représente un réel marquage identitaire même si le succès n’est pas immédiatement au rendez-vous.
Les œnologues apprécient le moelleux qui vient au fil des ans arrondir le fruité des premières années. La robe est profonde et l'arôme habillée de saveurs d'épices.
Le pinotage peut se garder au moins dix ans, révélant alors des arômes de fruit sec et des accents tannés. Du zinfandel auquel on le compare d'abord, il se rapproche plus tard des complexités de l'Amarone della Valpolicella.
La première mise en bouteille date de 1953. Ce sont les domaines de Bellevue et Kanonkop qui vont participer à la notoriété du pinotage. Bellevue remporte en 1960 le titre de meilleur vin au " General smuts trophy" alors le concours le plus prestigieux pour les vins sud-africains.
Avec la fin de l'apartheid en 1994, l’accès au marché mondialisé du vin va notamment engendrer un boom viticole. L’accent est mis sur la qualité des vins, de nouveaux cépages sont importés et l’encépagement rouge passe de 20 % en 1997 à plus de 45 % en 2017.
Le pinotage est remis au goût du jour, même s’il reste, dans un premier temps, minoritaire. On l’utilise aussi dans des assemblages nommés « Cape blend » avec le cabernet sauvignon, la syrah ou le merlot.
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250px|vignette|Vignoble à Cafayate, Argentine Les vins du Nouveau Monde sont les vins produits en dehors des régions viticoles traditionnelles d'Europe et du Moyen-Orient, notamment en Argentine, en Australie, au Canada, au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et aux États-Unis. L'expression évoque une distinction entre ces vins du « Nouveau Monde » et ceux produits dans les « vieux » pays ayant une longue histoire de production de vin, notamment la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal.
La viticulture en Afrique du Sud s'est développée à partir du . Elle a pris son ampleur grâce à l'arrivée de deux-cents huguenots français. Actuellement, la qualité des vins est très inégale et les rendements varient de 20 à 350 hectolitres par hectare. La viticulture d'Afrique du Sud est la seizième du monde pour la superficie et la septième en volume. Les districts de Stellenbosch et de Paarl fournissent 45 % de la production de vin. Huguenots d'Afrique du Sud Jan van Riebeeck, premier gouverneur d’Afrique du Sud, ordonna la plantation de vignes hollandaises.
thumb|Vignoble de Los Corneros à Artesa La viticulture aux États-Unis existe depuis le . Au , il existe des productions vinicoles dans les cinquante États de l'Union, la Californie en tête, suivie par l'État de Washington, l'Oregon et l'État de New York. Les États-Unis sont le quatrième producteur mondial de vin derrière l'Italie, la France, et l'Espagne. La production californienne à elle seule représente 90 % de la production américaine, et le double de celle de l'Australie.