Êtes-vous un étudiant de l'EPFL à la recherche d'un projet de semestre?
Travaillez avec nous sur des projets en science des données et en visualisation, et déployez votre projet sous forme d'application sur Graph Search.
La voltampérométrie (ou voltammétrie) est une méthode d’électroanalyse basée sur la mesure du flux de courant résultant de la réduction ou de l’oxydation des composés tests présents en solution sous l’effet d’une variation contrôlée de la différence de potentiel entre deux électrodes spécifiques. Elle permet d’identifier et de mesurer quantitativement un grand nombre de composés (cations, certains anions, composés organiques), dont certains simultanément, et également d’étudier les réactions chimiques incluant ces composés. Les dénominations voltammétrie et voltammogramme -avec deux m-, sont des anglicismes dérivés des termes anglais voltammetry et voltammogram (formés à partir de ammeter qui signifie ampèremètre). Les termes français sont voltampérométrie et voltampérogramme. Il convient d'éviter la confusion entre la "voltammétrie" -avec deux m- qui donne accès à la cinétique électrochimique à partir du tracé des courbes intensité-potentiel (avec un potentiostat) et la "voltamétrie" -avec un seul m- qui consiste à mesurer une quantité d'électricité (en coulombs) grâce à l'utilisation d'un voltamètre (synonyme de coulomètre). Les unités de base d’un analyseur voltammétrique sont : Une cellule basée sur un système à trois électrodes immergées dans la solution à analyser. Les trois électrodes sont : une électrode de travail (parfois aussi appelée électrode indicatrice) ; une électrode de référence ; une électrode auxiliaire (parfois aussi appelée contre-électrode). Un circuit électronique, appelé potentiostat, permettant de modifier le potentiel et d'enregistrer le courant. Il est ainsi possible de connaitre le potentiel de l'électrode de travail par rapport à l'électrode de référence et de mesurer le courant s'écoulant par l'électrode de travail et l'électrode auxiliaire. Il n'y a jamais de courant s'écoulant par l'électrode de référence (l'impédance d'entrée du potentiostat ne laisse passer que quelques picoampères). La différence de potentiel entre l'électrode auxiliaire et l'électrode de référence n'est pas connue (on parle alors de résistance non-compensée par le potentiostat).
Ardemis Anoush Boghossian, Melania Reggente, Mohammed Mouhib, Hanxuan Wang, Charlotte Elisabeth Marie Roullier, Fabian Fischer, Patricia Brandl
Sophia Haussener, Etienne Boutin
Jan Van Herle, Suhas Nuggehalli Sampathkumar, Khaled Lawand, Zoé Mury