Résumé
Le cancer de l'œsophage est un cancer se développant dans la muqueuse de l'œsophage. Le type le plus fréquent est le carcinome épidermoïde de l'œsophage, souvent associé à une intoxication alcoolo-tabagique et/ou au fait de boire des boissons trop chaudes. Le deuxième type en fréquence est l'adénocarcinome. En 2016 il a peu de thérapies ciblées et le pronostic est mauvais. On distinguait 2 types de cancer (carcinomes épidermoïdes œsophagien, et adénocarcinomes œsophagiens, les premiers évoquant plus des carcinomes squameux d'autres organes que les adénocarcinomes œsophagiens). Une étude publiée en 2017, basée sur des analyses moléculaires complètes faites sur de carcinomes de l'œsophage provenant de populations occidentales et orientales a affiné cette distinction en mettant en évidence l'existence 3 sous-classes moléculaires de carcinomes épidermoïdes œsophagiens. Les adénocarcinomes œsophagiens ressemblent fortement à la variante chromosomiquement instable de l'adénocarcinome gastrique. Ceci pourrait suggérer que ces cancers devraient être considérés comme une seule entité pathologique, mais plusieurs caractéristiques moléculaires (dont l'hyperméthylation de l'ADN) sont présentes de façon disproportionnée dans les adénocarcinomes œsophagiens. Ces distinctions nouvelles pourraient à l'avenir déboucher sur des thérapies mieux adaptées à chaque type ou sous-type de cancer. L'incidence mondiale serait de près de par an (2008) avec deux fois plus d'hommes atteints que de femmes. Elle varie fortement selon les régions et les pays : l'incidence de la forme épidermoïde est maximale en Turquie, Iran, Asie mineure et Chine centrale et du Nord. Il est responsable de par an en France. Les facteurs de risque Ils dépendent de la nature de la lésion. Les carcinomes épidermoïdes (90 %) sont plus souvent liés à la consommation d'alcool et de tabac, du moins dans les pays industrialisés. Les adénocarcinomes (10 %), plutôt situés dans le tiers inférieur de l'œsophage sont souvent associés à des lésions d'endobrachyœsophage, secondaires à un reflux gastro-œsophagien, et à l'obésité.
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