vignette|295x295px|Nathalie Emmanuel, actrice britannique, issue d'une mère d’origine dominiquaine, et d'un père d’origine saint-lucienne et britannique. vignette|236x236px|Pinckney Benton Stewart Pinchback, Premier gouverneur afro-américain des États-Unis. Un métis, au féminin : une métisse (du latin : mixtīcius, ou mixtus, qui signifie « mélangé »/« mêlé »), est une personne dont les parents ont des origines géographiques, culturelles, ou des caractéristiques phénotypiques différentes. Pour les scientifiques, tous les êtres humains sont le produit d'un mélange génétique de même nature. La forme mestis (« qui est fait moitié d'une chose, moitié d'une autre ») est attestée depuis le . En 1615, le mot « métice », emprunté au portugais, désigne alors une personne née de parents appartenant à des populations présentant des différences phénotypiques visibles (comme la pigmentation de la peau). Le terme métis fut notamment utilisé pour désigner les nombreux descendants de parents européens et « indigènes » issus de la colonisation. Au début de la colonisation espagnole en Amérique, le terme mestizo (attesté en ce sens en 1598) sert à dénommer cette nouvelle catégorie d’êtres humains issus des unions entre Amérindiens et Espagnols. Il se différencie alors de mulato (mulâtre), désignant les personnes issues d'unions entre Noirs et Espagnols, et de zambo, désignant les personnes issues d'unions entre Noirs et Amérindiens. À partir du , se met en place une « société des castes » où les différentes combinaisons ethniques et degrés de métissage entre Européens, Amérindiens et Africains sont définis et hiérarchisés en généralement sept groupes (Espagnols, castizos, moriscos, mestizos, mulattos, Indiens et Noirs). Un mouvement artistique, la peinture de castes (pinturas de castas), se développe par ailleurs en Nouvelle-Espagne au et qui représente les diverses castes au sein des colonies espagnoles et notamment les mélanges ethniques.