Concept

Maison d'Ascanie

Résumé
La maison d'Ascanie (en allemand : Askanier) est l'une des plus anciennes familles allemandes, sur le plan historique, dès le . Elle constitue la souche de la maison d'Anhalt, qui existe encore aujourd'hui. vignette|gauche|Le château de Ballenstedt La dynastie tire son nom du château d'Aschersleben (en Ascharia) dans la région d'Ostphalie en Saxe, aujourd'hui, dans le land de Saxe-Anhalt. Les autres châteaux familiaux ont été Ballenstedt et la forteresse d'Anhalt au milieu des montagnes du Harz. Une légende familiale datant du raconte que les Ascaniens sont les descendants d'Ascagne, fils d'Énée, sinon d'Ashkenaz, arrière-petit-fils de Noé. On trouve la première mention d'un comte ascanien Esico (comes Hesicho) dans un acte du , émis par l'empereur Conrad II le Salique. Par sa mère, Esico descend du margrave saxon Odo († 993) ; il pourrait éventuellement être le frère d'Ute de Ballenstedt, la femme du margrave Ekkehard II de Misnie. Sa famille a régné sur des domaines à l'est de Quedlinbourg jusqu'à la frontière de la Francie orientale (la « Germanie ») le long de l'Elbe et de la Saale. En vertu de l'Annalista Saxo, un chroniqueur du , le comte Esicus de Ballenstide est le père du comte Adalbert de Ballenstedt, évoqué pour la première fois après l'an 1033. L'un des participants à la révolte des Saxons organisé par le comte Otton de Nordheim contre le règne du roi Henri IV en 1073, Adalbert en même temps fait don de plusieurs domaines à l'abbaye de Nienburg. Adalbert de Ballenstedt est assassiné vers l'an 1080 et laisse comme héritiers deux fils : Othon le Riche († 1123) et Siegfried de Ballenstedt. Othon est marié à Eilika, fille du duc Magnus de Saxe, issue de la famille Billung. À la mort de son beau-père en 1106, de vastes domaines saxons passent aux mains des Ascaniens. Othon lui-même devient duc de Saxe pendant une courte période en 1112, rivalisant avec Lothaire de Supplinbourg. Après la mort de Lothaire en 1137, le fils d'Othon, Albert Ier l’Ours († 1170) est nommé duc de Saxe, non sans rencontrer l'hostilité des Welf (la maison de Brunswick), notamment Henri le Lion, à qui il doit céder la place en 1142.
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