L'effraie des clochers (Tyto alba) est une chouette aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde.
Le nom vernaculaire de cette chouette vient d'orfraie (du latin ossifraga « [oiseau] briseur d'os ») qui désignait certaines espèces de rapaces pêcheurs diurnes. Depuis le et en particulier chez Ronsard, ce terme orfraie existe déjà, mais pour désigner un rapace nocturne. Sous l'influence du verbe effrayer, il s'est déformé en effraie, donnant le nom à cette chouette.
La femelle est légèrement plus grande que le mâle, elle mesure de long pour un poids de en moyenne. Le mâle mesure entre pour un poids de . L'envergure est de pour les deux sexes. L'effraie des clochers possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le poitrail est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues, couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'œil est noir. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel (quoique le mâle soit un peu plus clair). Il est possible d'en voir une pendant la journée quoique rarement.
Son espérance de vie dépasse rarement (en moyenne ) avec cependant des records de .
Son cri est un « khrûh » ou « khraikh » rauque, strident et répétitif qu'on compare souvent au ronflement d'un dormeur, ponctué de sonorités aiguës. Il y a aussi un deuxième cri, le chant territorial du mâle, durant environ 2 secondes, qui fait un « chhhhhh ».
Elle chuinte. Elle peut également pousser des sonorités plus discrètes ressemblant à des soupirs humains.
Elle claque également très fort du bec lorsqu'elle se sent menacée.
Bordées d'une frange souple, couvertes d'un moelleux duvet, les plumes de l'effraie absorbent très bien les frottements de l'air et réduisent les turbulences.
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Le Grand-duc d'Amérique ou Grand-duc de Virginie (Bubo virginianus) est une espèce de rapaces nocturnes appartenant à la famille des Strigidae et à la sous-famille des Striginae. Il est souvent comparé avec son cousin le Grand-duc d'Europe avec qui il partage de nombreux points communs. Cet oiseau aux aigrettes caractéristiques est le deuxième plus grand des hiboux d'Amérique après le Harfang des neiges ; sa taille varie cependant significativement selon son habitat et l'abondance de la nourriture.
Les Strigidés (Strigidae) sont une famille de rapaces en grande partie nocturnes qui comprend les hiboux, les chouettes (sauf les effraies et les phodiles, qui appartiennent à la famille des Tytonidae) et les espèces apparentées : petits-ducs, Grands-ducs, kétoupas, harfangs, chouettes-pêcheuses, chevêchettes, chevêches, nyctales et ninoxes. Elle est constituée de genres et de espèces (en 2018). Leur taille va de . Les hiboux ont des aigrettes ou « oreilles » (qui ne jouent aucun rôle dans l'ouïe), alors que les chouettes n'en ont pas.
Traditionnellement, l'ordre des Strigiformes rassemble l'intégralité des rapaces nocturnes et se compose de deux familles regroupant . Occupant des niches écologiques diverses, ces oiseaux solitaires (à l'exception de la Chevêche des terriers qui est grégaire) principalement nocturnes (la Chouette épervière, la Chouette lapone, le Harfang des neiges et le Hibou des marais ont plutôt des mœurs diurnes) partagent de nombreux points communs au niveau anatomique et comportemental.
In animal communication, signal loudness is often ignored and seldom measured. We used a playback experiment to examine the role of vocal loudness (i.e., sound pressure level) in sibling to sibling communication of nestling barn owls Tyto alba. In this spe ...
2017
To resolve the share of limited resources, animals often compete through exchange of signals about their relative motivation to compete. When two competitors are similarly motivated, the resolution of conflicts may be achieved in the course of an interacti ...
Elsevier2015
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The climate fluctuations of the Quaternary shaped the movement of species in and out of glacial refugia. In Europe, the majority of species followed one of the described traditional postglacial recolonization routes from the southern peninsulas towards the ...