PérotinPérotin, dit le Grand (magister Perotinus magnus : « maître Pérotin le Grand »), né vers 1160 et mort vers 1230, est un compositeur français, représentatif de l'École de Notre-Dame, à Paris. Il est connu comme un des fondateurs de la musique polyphonique occidentale. En effet, de 1170 à 1240, les pratiques de cette école musicale, en plein épanouissement sous son magistère, firent évoluer l'interprétation du chant grégorien, genre musical de nature monodique dans lequel le chant à l'unisson alterne fréquemment avec une voix (ou avec un groupe restreint de chantres, également à l'unisson).
LéoninLéonin (en latin Leoninus, né vers 1150 - mort vers 1210) est un maître de musique de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En tant que responsable de ce qui était à la fois une école musicale et un chœur, il succédait à maître Albert. Il précéda Pérotin. Étant donné l'importance et le rayonnement de cette institution dans l'histoire de la musique, c'est sous le nom d'« école de Notre-Dame » qu'on désigne les musiciens et le style musical qu'on y pratiquait alors (de 1170 à 1240).
OrganumDans la musique occidentale médiévale, l’organum est un genre musical à la fois vocal et sacré, destiné à mettre en valeur l'interprétation d'un passage de plain-chant préexistant par l'adjonction d'une ou plusieurs voix. Le terme désigne également le procédé d'écriture associé à ce genre musical. Généralement considéré comme le stade le plus primitif de la polyphonie — les premières traces écrites remontent au , dans le célèbre traité Musica Enchiriadis — l'organum s'est surtout généralisé aux et .
Musique médiévaleLa musique médiévale concerne une période couvrant à peu près de l'histoire religieuse et profane, que l'on fait commencer avec les premières musiques chrétiennes d'avant la réforme grégorienne, jusqu'aux musiques du marquées par l'émergence de l'école franco-flamande avant l'invention de l'imprimerie. La musique du Moyen Âge est représentée principalement par des compositions vocales, religieuses ou profanes, marquées dans les premiers siècles par la monodie, notamment représentée par le plain-chant religieux et dans le domaine profane par la lyrique courtoise des troubadours et des trouvères.