Propriété universelleEn mathématiques, et plus précisément en théorie des catégories, une propriété universelle est la propriété des objets qui sont la solution d'un problème universel posé par un foncteur. De très nombreux objets classiques des mathématiques, comme la notion de produit cartésien, de groupe quotient, ou de compactifié, peuvent être définis comme des solutions de problèmes universels.
Anneau intègreUn anneau intègre ou anneau d'intégrité est un anneau commutatif unitaire différent de l'anneau nul et qui ne possède aucun diviseur de zéro. Un anneau commutatif unitaire est dit intègre s'il est différent de l'anneau nul (autrement dit : si 1 ≠ 0) et sans diviseur de zéro, c’est-à-dire : En pratique, travailler dans un anneau intègre permet de résoudre des équations produit-nul.
Pseudo-anneauEn mathématiques, un pseudo-anneau est une des structures algébriques utilisées en algèbre générale. C'est un ensemble muni d'une addition et d'une multiplication qui vérifient les mêmes axiomes que celles d'un anneau, à ceci près qu'on n'exige pas la présence d'un élément neutre pour la multiplication. Une minorité d'auteurs ne demandent pas aux anneaux d'avoir un neutre multiplicatif ; si l'on se réfère à leurs conventions, le présent article traite donc de ce qu'ils appellent des anneaux.
Foncteur adjointL'adjonction est une situation omniprésente en mathématiques, et formalisée en théorie des catégories par la notion de foncteurs adjoints. Une adjonction entre deux catégories et est une paire de deux foncteurs et vérifiant que, pour tout objet X dans C et Y dans D, il existe une bijection entre les ensembles de morphismes correspondants et la famille de bijections est naturelle en X et Y. On dit que F et G sont des foncteurs adjoints et plus précisément, que F est « adjoint à gauche de G » ou que G est « adjoint à droite de F ».
Idéal premierEn algèbre commutative, un idéal premier d'un anneau commutatif unitaire est un idéal tel que le quotient de l'anneau par cet idéal est un anneau intègre. Ce concept généralise la notion de nombre premier à des anneaux à la structure moins simple d'accès que l'anneau des entiers relatifs. Ils jouent un rôle particulièrement important en théorie algébrique des nombres. thumb|Richard Dedekind (1831-1916), formalisateur du concept d'idéal.
Equivalence classIn mathematics, when the elements of some set have a notion of equivalence (formalized as an equivalence relation), then one may naturally split the set into equivalence classes. These equivalence classes are constructed so that elements and belong to the same equivalence class if, and only if, they are equivalent. Formally, given a set and an equivalence relation on the of an element in denoted by is the set of elements which are equivalent to It may be proven, from the defining properties of equivalence relations, that the equivalence classes form a partition of This partition—the set of equivalence classes—is sometimes called the quotient set or the quotient space of by and is denoted by .
Rationnel de GaussEn mathématiques, un est un nombre complexe dont les parties réelle et imaginaire sont des nombres rationnels. L'ensemble des rationnels de Gauss est donc C'est un sous-corps de C, généralement noté Q(i) ou Q[i]. Ces nombres tirent leur nom du mathématicien allemand Carl Friedrich Gauss. Q(i) est le corps de rupture du polynôme X + 1. C'est donc un corps quadratique imaginaire et un corps cyclotomique. L'anneau des entiers de Q(i) est l'anneau Z[i] des entiers de Gauss. Son discriminant est –4.
Reflective subcategoryIn mathematics, a A of a B is said to be reflective in B when the inclusion functor from A to B has a left adjoint. This adjoint is sometimes called a reflector, or localization. Dually, A is said to be coreflective in B when the inclusion functor has a right adjoint. Informally, a reflector acts as a kind of completion operation. It adds in any "missing" pieces of the structure in such a way that reflecting it again has no further effect.
Total ring of fractionsIn abstract algebra, the total quotient ring or total ring of fractions is a construction that generalizes the notion of the field of fractions of an integral domain to commutative rings R that may have zero divisors. The construction embeds R in a larger ring, giving every non-zero-divisor of R an inverse in the larger ring. If the homomorphism from R to the new ring is to be injective, no further elements can be given an inverse. Let be a commutative ring and let be the set of elements which are not zero divisors in ; then is a multiplicatively closed set.
Multiplicatively closed setIn abstract algebra, a multiplicatively closed set (or multiplicative set) is a subset S of a ring R such that the following two conditions hold: for all . In other words, S is closed under taking finite products, including the empty product 1. Equivalently, a multiplicative set is a submonoid of the multiplicative monoid of a ring. Multiplicative sets are important especially in commutative algebra, where they are used to build localizations of commutative rings. A subset S of a ring R is called saturated if it is closed under taking divisors: i.