Information classée secrète | EPFL Graph Search

vignette|upright=1.3|Un document secret typique.Page 13 d'un document de la National Security Agency (NSA), États-Unis, partiellement déclassé et présenté au public. La définition générale apparaît en haut de page (« top secret »), et le nom de code umbra en haut et en bas. Les niveaux de secret des paragraphes et titres de référence sont inscrits entre parenthèses (ici, 6 niveaux différents). Une information classée secrète est une information sensible ou « secret Défense » dont l'accès est restreint par une loi ou un règlement à un groupe spécifique de personnes. Une habilitation est requise pour posséder des documents classés ou accéder à des données classées. Il y a généralement plusieurs niveaux de sensibilité, classés par un système hiérarchique du secret, ce système étant utilisé potentiellement par l'ensemble des gouvernements. L'influence de l'anglais conduit souvent à utiliser, par erreur, le mot « classifier » au sens de « classer secret ». En français, « classifier »

COMPORTEMENT À LONG TERME DE STRUCTURES AMÉLIORÉES AU MOYEN DE BFUP

Rijad Mziu

Après une revue littéraire sur le BFUP (béton fibré ultra performant) permettant d’acquérir les connaissances de bases sur ce matériau et de prendre conscience des avantages et des possibilités d’application qu’il peut apporter dans le domaine de la réhabilitation des ouvrages, 5 ponts améliorés au moyen de BFUP dans le canton de Vaud ont été inspectés. Cette « prise de contact » avec ces ouvrages permettra d’une part de dresser un premier bilan, avec un recul de quelques années sur ces interventions, quant à l’efficacité de ces dernières, et d’autre part, de continuer ce projet en se focalisant uniquement sur deux de ces cinq ouvrages. En effet, pendant la prise de contact, des observations, que l’on peut qualifier d’étonnantes et qui mettent en doute la fonctionnalité du BFUP dans un certain type d’application, ont pu être effectuées. Dans la mesure où les interventions réalisées au BFUP sont encore récentes (depuis 2004 en Suisse) et dans un nombre encore relativement restreints (un peu plus d’une cinquantaine de cas en Suisse) il s’agit probablement l’un des premiers cas qui montrent des signes de « faiblesse » du BFUP en conditions in situ sur des ouvrages. Il est donc primordial de saisir l’opportunité ici de mener des investigations supplémentaires pour tenter premièrement de déterminer si ces observations remettent en cause la fonctionnalité du BFUP dans certains types d’application en réhabilitation des ouvrages, et deuxièmement d’évaluer les causes possibles des différents mécanismes qui auraient pu conduire à l’apparition de ces signes de « faiblesse ». Les conclusions qui en ressortiront pourront être utiles pour de futures interventions similaires. Ces investigations seront également l’occasion d’appliquer in situ sur les ouvrages deux méthodes d’auscultation non destructives, qui comme nous le verrons se révéleront très utiles pour répondre à une grande partie de nos interrogations. L’une de ces deux méthodes est toute nouvelle (pratiquement jamais testé in situ sur des ouvrages) et présente un grand potentiel pour un contrôle de la qualité du BFUP. Ce projet permettra de confirmer la praticité de cette méthode et la qualité de ses mesures qui sont très informatives. Finalement, ce projet a permis de montrer que, pour le premier des deux ouvrages étudiés, la fonction du BFUP dans ce type d’application où il est utilisé sur cet ouvrage n’est pas remise en cause, et ce malgré la présence de (micro)fissures. Concernant le deuxième ouvrage, la technologie liée BFUP utilisée dans cette application n’est également pas remise en cause car les défauts constatés découlent en fin de compte d’erreurs d’origine humaine qui aurait pu être « facilement évitées » et qui ont conduit à ne pas respecter les règles de fabrication, de mise en place et de cure du BFUP.

2018

Compromising Electromagnetic Emanations of Wired and Wireless Keyboards

Sylvain Pasini, Martin Vuagnoux

Computer keyboards are often used to transmit confidential data such as passwords. Since they contain electronic components, keyboards eventually emit electromagnetic waves. These emanations could reveal sensitive information such as keystrokes. The technique generally used to detect compromising emanations is based on a wide-band receiver, tuned on a specific frequency. However, this method may not be optimal since a significant amount of information is lost during the signal acquisition. Our approach is to acquire the raw signal directly from the antenna and to process the entire captured electromagnetic spectrum. Thanks to this method, we detected four different kinds of compromising electromagnetic emanations generated by wired and wireless keyboards. These emissions lead to a full or a partial recovery of the keystrokes. We implemented these side-channel attacks and our best practical attack fully recovered 95% of the keystrokes of a PS/2 keyboard at a distance up to 20 meters, even through walls. We tested 12 different keyboard models bought between 2001 and 2008 (PS/2, USB, wireless and laptop). They are all vulnerable to at least one of the four attacks. We conclude that most of modern computer keyboards generate compromising emanations (mainly because of the manufacturer cost pressures in the design). Hence, they are not safe to transmit confidential information.

USENIX Association2009

Learning (Good Handwriting In Greek) By Teaching (A Humanoid Robot)

Thibault Lucien Christian Asselborn, Wafa Monia Benkaouar Johal, Thanasis Hadzilacos

We report on a follow-up study of the Co-Writer project at EPFL [1]; we confirm their findings, extend the applicability to another language with a different alphabet (Greek) and go into an in-depth qualitative study of the child-robot relationship. The core idea of "learning by teaching" is that the student learns by undertaking to teach what they are supposed to learn which motivates them into ownership of the process. Although a highly effective method [2], there are serious practical obstacles in scaling learning by teaching to larger numbers or extending it to younger learners and to certain skills such as handwriting. This is where we enlist the assistance of a humanoid robot to help a young learner with her handwriting by assuming the role of the cacographer pupil who asks help from its human friend. The robot pretends writing mistakes similar to the child's own; the child recognizes the errors as such even when she would refuse to acknowledge them in her own writing, and makes an extra effort for better writing as the robot's instructor; the robot improves its writing; the child goes through another round of amelioration; and, hopefully, gets in the habit of better writing. In order to extend the original study for the Greek language and alphabet we first needed to collect data from beginner writers, children of 6-9 years. The nine-month study for collecting and evaluating handwriting samples from primary school students in Cyprus in order to examine and describe cacography for the Greek alphabet used a questionnaire, an evaluation sheet for the letter formation and copies of students' notebooks. It involved four primary schools in Limassol, Cyprus and a total of 68 students and 11 teachers. We were thus able to obtain a consensus on what constitutes poor letter writing in Greek. All writing samples were evaluated by teachers and were classified based on Chandra et al. [3] taxonomy. The qualitative research involved three case studies of children who held two sessions each with the humanoid programmable robot NAO. We video recorded the child-robot interactions and assessed their progress in handwriting. In all three cases, albeit not in the same degree, we saw that (a) the child-robot interaction quickly improved; the increasing number of correct remarks from all children in only two meetings shows the comfort that they gained with lab environment and the robot itself and (b) the correctness of children remarks and their comments about letters shows their ability to distinguish the correct from the wrong letters and to justify their answers. Both conclusions confirm the findings of the Co-Writer project [4].