Concept

Regiomontanus

Résumé
Johannes Müller von Königsberg (Unfinden, près de Königsberg (Bavière) le – Rome le ), plus connu sous son nom latin Regiomontanus, est un astronome, mathématicien et astrologue allemand. Ses traités (notamment De triangulis omnimodis, 1464) et ses commentaires sur l'Almageste de Ptolémée, sont à l'origine de la renaissance de la trigonométrie en Europe. L'astrologie lui doit un système de domification qui porte son nom. On l'a connu également sous d'autres noms, suivant les langues : Montereggio, Montroyal. Il est vigoureusement critiqué par Girolamo Cardano (1501-1576) concernant son plagiat à l'encontre du mathématicien et astronome maghrébin Jabir Ibn Aflah, dont il reprend des pages entières de l'œuvre maitresse sans jamais en signaler l'origine. Il est né à , un village de Franconie, près de Königsberg en Bavière. Son nom complet en latin est Joannes de Regio monte, qui est abrégé en Regiomontanus (terme latin pour « Königsberg », la montagne du roi). À l'âge de onze ans, il commence des études à l'université de Leipzig. Trois ans plus tard, il part à Alma mater Rudolphina, l'université de Vienne en Autriche. Il devient alors le pupille et l'ami de Georg von Peuerbach. En 1457 (il a alors ), il obtient son diplôme, et commence à donner des cours d'optique et de littérature ancienne. La même année, il fabrique un astrolabe pour Maximilien de Habsbourg, et en 1465, un cadran solaire portable pour le pape Paul II. Son travail avec Peuerbach l'amène à lire les écrits de Nicolas de Cues, proche de la théorie héliocentrique. Regiomontanus restera cependant partisan du géocentrisme de Ptolémée. Après la mort de Peuerbach, il prend la suite de la rédaction d'un abrégé commenté de l' Almageste, l' Epytoma in Almagesti Ptolemei, que Peuerbach avait commencée à l'initiative du cardinal Johannes Bessarion. Plus tard, Nicolas Copernic cite Epytoma parmi les influences qui ont guidé son travail. En 1464, il découvre les Arithmétiques de Diophante qu'il traduit du grec, et relance ainsi l'intérêt pour l'algèbre en Occident.
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