La tyrannie des petites décisions est un phénomène exploré dans un essai du même nom, publié en 1966 par l'économiste Américain Alfred E. Kahn. L'article décrit une situation où un certain nombre de décisions, individuellement de petite taille et de petite perspective temporelle, aboutit de façon cumulative à un résultat qui n'est ni optimal, ni désiré. C'est une situation où une série de petites décisions rationnelles peuvent avoir modifié le contexte de choix ultérieurs, au point même où les alternatives souhaitées sont irrémédiablement détruites. Kahn décrit le problème comme étant commun dans l'économie de marché et pouvant conduire à une défaillance de celui-ci. Le concept a depuis été étendu à des domaines autres qu'économiques, tels que la dégradation de l'environnement, les élections politiques et les résultats de santé.
Un exemple classique de la tyrannie des petites décisions est la tragédie des biens communs, décrite par Garrett Hardin en 1968 comme une situation où un certain nombre d'éleveurs font paître leurs vaches sur un terrain commun, chacun agissant de manière indépendante dans ce qu'il perçoit comme étant son propre intérêt rationnel, épuisant en fin de compte leur ressource limitée partagée, alors même qu'il est clair que ce n'est pas dans l'intérêt à long terme d'un éleveur que cela se produise.
droite|vignette|240x240px|Pilier du pont de la Ligne Courte Ithaca-Auburn
L'événement ayant d'abord suggéré la tyrannie des petites décisions à Kahn a été le retrait des services ferroviaires de passagers à Ithaque, New York. Le chemin de fer était le seul moyen fiable d'entrer et de sortir d'Ithaque. Il a fourni des services quelles que soient les conditions, par beau et mauvais temps, pendant et en dehors des périodes de pointe des saisons. La compagnie aérienne locale et la compagnie d'autobus ont parcouru le trafic quand les conditions étaient favorables, laissant les trains seuls quand les conditions étaient difficiles.
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A collective action problem or social dilemma is a situation in which all individuals would be better off cooperating but fail to do so because of conflicting interests between individuals that discourage joint action. The collective action problem has been addressed in political philosophy for centuries, but was most clearly established in 1965 in Mancur Olson's The Logic of Collective Action. Problems arise when too many group members choose to pursue individual profit and immediate satisfaction rather than behave in the group's best long-term interests.
En économie publique, un bien collectif est un bien dont la consommation par un individu supplémentaire ne réduit pas la satisfaction des autres. Le bien collectif existant ou créé, est accessible à tous sans condition : comme l'air pur, une justice intègre et rapide, un réseau de téléphone qui fonctionne bien, une bonne route. Il existe aussi des services collectifs rendus par un bien privé tel que la radio ou les autoroutes. Les exemples typiques sont les forêts, les espaces maritimes de pêche, les nappes d'eau souterraines ou les systèmes d'irrigation.
Dans les sciences sociales, le free-rider problem (traduit en français par « 'problème du passager clandestin' ») est un type de défaillance du marché ou d'une organisation qui se produit lorsque ceux qui bénéficient d'une ressource ou d'un service (biens publics tels que routes ou hôpitaux publics, biens de nature communale) ne le paient pas ou le sous-paient. Les passagers clandestins peuvent poser problème car sans payer ou en sous-payant le bien (soit directement par des redevances, des cotisations ou des péages, soit indirectement par des taxes), ils continuent à y accéder ou à l'utiliser.