Le syndicalisme d'industrie, ou syndicalisme de branche est une manière d'organiser les travailleurs syndiqués d'un champ professionnel et géographique. Tous les travailleurs d'une même branche professionnelle sont ainsi membres du même syndicat et ce à un niveau local ou départemental. Les syndiqués, sont ainsi sans distinction de qualification ou d'entreprise regroupés dans la même organisation, permettant un plus grand rapport de force lors des négociations collectives, de branche notamment. La majorité des défenseurs de ce fonctionnement syndical, le sont dans une perspective communiste de préparation de la gestion collective et démocratique future de la production par les travailleurs via le syndicat, en lieu et place des propriétaires d'entreprises actuels.
Le syndicalisme d'industrie s'oppose au syndicalisme d'entreprise ou au syndicalisme de métier, n'incluant pas ou peu les travailleurs précaires et de petites entreprises, montrant ses limites lors des mouvements de grèves ne s'étendant pas à tous les métiers d'une entreprise ou à toutes les entreprises du secteur, de la filière. Néanmoins ces différentes formes de syndicalisme coexistent parfois au sein d'une même organisation syndicale.
affirme dans Revolutionary industrial unionism que les IWW en Australie ont introduit une forme alternative d'organisation, en contraste avec le travaillisme du Parti travailliste Australien ou des Bolchévick du Parti Communiste d'Australie. Pour Burgmann, le syndicalisme industriel, teinté par les IWW ressemblait au syndicalisme révolutionnaire de la CGT, mais bien plus concentré sur la nature industrielle de leur organisation. Il voyait le syndicalisme australien, et particulièrement l'anarcho-syndicalisme comme concentré sur des petits syndicats d'atelier mythifiés. La vision des IWW se rapproche alors d'un englobement révolutionnaire de la société: le commun industrielle.
En 2007, les IWW australien suivent l'analyse de Burgmann: les IWW ne se réfèrent pas au syndicalisme révolutionnaire ou à l'anarchisme (malgré le grand nombre de membres anarcho-syndicalistes) mais sont les porte-paroles du syndicalisme d'industrie révolutionnaire.
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vignette|Affiche appelant à la grève générale le 5 décembre 2019 dans une rue de Villeurbanne. La grève générale est une grève interprofessionnelle touchant en principe tous les travailleurs dans un pays. N'étant jamais complète, l'expression a ensuite signifié une grève interprofessionnelle nationale de grande ampleur, voire très étendue au seul niveau d'une région ou d'une ville. vignette|droite|En 1901, à Barcelone, le pédagogue libertaire Francisco Ferrer publie le premier numéro de La Huelga General (La Grève générale) destiné à promouvoir le syndicalisme révolutionnaire.
thumb|200px|Le drapeau rouge, symbole adopté par le mouvement ouvrier à partir du . Le terme de mouvement ouvrier désigne l'ensemble des mouvements et partis organisés, à partir de l'époque de la révolution industrielle, dans l'objectif d'améliorer les conditions d'existence de la classe ouvrière (ou prolétariat). Cette définition inclut principalement le syndicalisme, mais aussi les partis politiques en étant issus ou s'en étant réclamés et plus largement les différentes formes d'action politique et sociale ayant représenté, ou estimé représenter, les intérêts de la classe ouvrière (coopératisme, mutualisme).
thumb|La grève (Strajk), Stanisław Lentz, 1910 La grève est, depuis le , une action collective consistant en une cessation concertée du travail par les salariés d'une organisation, d'un secteur économique, d'une catégorie professionnelle ou par extension de toute autre personne productive, souvent à l'initiative de syndicats. Cette action vise à appuyer les revendications des salariés en faisant pression sur les supérieurs hiérarchiques ou l'employeur (chef d'entreprise ou patron), par la perte de production (et par conséquent de revenu) que la cessation de travail entraîne.