Éthique laïqueL' éthique laïque est une branche de philosophie morale où l'éthique est basée seulement sur les facultés humaines comme la logique, la raison ou l'intuition morale, et pas dérivée d'une religion. L'éthique laïque se définit tout système éthique qui ne s'appuie pas sur le surnaturel ; elle englobe l'humanisme, la laïcité et la libre-pensée. Malgré l'étendue et la diversité de leurs opinions philosophiques, les partisans d'une éthique séculière partagent généralement un ou plusieurs des principes suivants : Les êtres humains, grâce à leur capacité d'empathie, sont capables de définir des fondements éthiques.
Relation entre science et religionthumb|Dans la pensée médiévale, la science, la géométrie et l'astronomie étaient directement liées au divin. Le compas dans ce manuscrit du symbolise la création. Bible moralisée de Vienne 2554, f.1v. La relation entre science et religion est un sujet abordé depuis l'Antiquité dans de nombreux champs d'investigation, dont la philosophie des sciences, la théologie, l'histoire des sciences et l'histoire des religions. La philosophie de la religion peut être tout d’abord une phénoménologie qui se contente de décrire l’intentionnalité religieuse, d’en dégager le sens.
Sens de la viethumb|Hamlet contemple un crâne et s'interroge sur le sens de la vie (Sculpture de Lord Ronald Gower, 1888). L'expression "sens de la vie" désigne l'interrogation sur l'origine, la nature et la finalité de la vie ou plus généralement de l'existence, en particulier de l'existence humaine. Cette interrogation métaphysique se trouve souvent posée sous la forme d'une série de questions : « qui sommes-nous ? », « d'où venons-nous ? », « où allons-nous ? », « pourquoi sommes-nous ici-bas ? »...
Humanisme séculierL'humanisme séculier est un courant de pensée se fondant sur la raison et l'éthique pour aider au développement personnel des individus et à l'amélioration de la société. Il diffère des humanismes religieux car il n'est pas fondé sur la croyance ou la soumission à un dogme religieux. Son principe est que les êtres humains sont naturellement capables de morale, et qu'ils doivent fonder leurs décisions sur la responsabilité et les conséquences éthiques plutôt que sur la croyance religieuse.
Athéismevignette|Symbole de l'athéisme. Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle, ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe.
Moralevignette|« Comment l'état de pauvreté peut être agréable » (Diogène dans son tonneau et Cratès renonçant à la richesse pour la vertu). Extrait du Livre des bonnes mœurs de Jacques Legrand, Jacobus Magnus, v. 1490. La morale (du latin moralis « relatif aux mœurs ») est une notion qui désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée.
Éthique déontologiqueL'éthique déontologique ou déontologisme (dérivé d'un mot grec signifiant « obligation » ou « devoir ») est la théorie éthique qui affirme que chaque acte moral doit être jugé selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816). Le déontologisme s'oppose ainsi au conséquentialisme, qui affirme que les actes moraux sont à juger uniquement en fonction de leurs conséquences.
Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.