Saint-Jacques-de-Compostelle (en galicien et en Santiago de Compostela) est une commune (concello) située dans la province de La Corogne, en communauté autonome de Galice (Espagne), à mi-chemin entre La Corogne et Pontevedra. C'est la capitale de la comarque du même nom et de la communauté autonome. À ce dernier titre, elle héberge le domaine du gouvernement (Xunta de Galicia) et du Parlement de la communauté. Elle comptait en 2021.
Le pèlerinage au tombeau de Jacques fils de Zébédée est l'un des plus importants de la chrétienté au Moyen Âge, avec ceux de Jérusalem, de Rome et de Tours. Pratiquement disparu au , il connaît un regain de ferveur depuis la fin du , promu notamment par les institutions européennes. Ainsi, en 1985, Saint-Jacques-de-Compostelle a été lauréate du Prix de l'Europe.
La cathédrale est une église d'époque plus particulièrement romane, mais, par la suite, elle a été agrandie et modifiée selon d'autres styles.
Saint-Jacques-de-Compostelle se situe en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne près de l'océan Atlantique. Elle bénéficie d'un climat océanique, caractérisé par sa douceur et son humidité tout au long de l’année.
Au , selon le récit relaté dans la Concordia de Antealtares écrite vers 1077, vivait un ermite nommé Pelayo (Pélage) qui reçut la révélation du lieu du tombeau de saint Jacques, signalé par des lumières surnaturelles. Alerté, l'évêque d’Iria Flavia (aujourd'hui Padrón), Théodomir, décide trois jours de veille et de prière et ordonne des fouilles au cours desquelles on trouve le « saint corps ».
La Concordia de Antealtares est l’accord passé entre le monastère San Pelayo et l'évêque Diego Peláez alors qu’un nouvel édifice – celui que nous connaissons aujourd'hui – était construit au même emplacement.
La Chronique de Turpin (dite au du Pseudo-Turpin, lorsqu'on s'aperçut que c'était un faux) fut écrite vers 1120. Elle raconte comment Charlemagne, se reposant à Aix-la-Chapelle, reçut de saint Jacques l'ordre de venir délivrer son tombeau alors aux mains des Maures.