Livre de Judithvignette|Judith.Huile sur toile d'August Riedel, Munich, Neue Pinakothek, 1840. Le Livre de Judith est un livre deutérocanonique de la Bible. Il relate comment la belle et jeune veuve Judith (יְהוּדִית ; Yehudit ; « Louée » ou « Juive », en grec : Ιουδίθ) écarte la menace d’une invasion babylonienne en décapitant le général ennemi Holopherne, et restaure du même coup la foi du peuple juif en la puissance salvatrice de son Dieu.
Livre de JoëlLe Livre de Joël est un passage de la Tanakh (Ancien Testament pour les chrétiens). La Bible ne contient aucun élément biographique sur son auteur. La majorité des exégètes font remonter sa rédaction à une période comprise entre les bien que certains exégètes aient pu envisager une rédaction préexilique. Il est centré sur une prophétie faite par Joël lorsque le pays de Juda a été affligé par une grande famine et par les sauterelles (criquets) (Joël 1:4–20).
Livre de MalachieLe Livre de Malachie est un livre de l'Ancien Testament. Le Livre de Malachie est en réalité anonyme. En effet, malachie est un nom commun signifiant , et il n'y a dans ce livre aucun renseignement sur son auteur. Les hypothèses qui permettent d'identifier cet anonyme à un personnage connu, notamment Esdras, sont fragiles. On dispose d’indices permettant de proposer une datation.
Livre de HabacucLe Livre d'Habacuc est un Livre de l'Ancien Testament. Habacuc est un prophète de Juda qui parla de l'état pécheur du peuple, peut-être au cours du règne de Joaqim, roi de Juda (env. 600 av. J.-C.). Le chapitre 1 est une discussion entre le prophète et Dieu, comme le douzième chapitre du Livre de Jérémie. Habacuc est perturbé de voir les méchants prospérer autour de lui. Dieu lui annonce alors la venue des Chaldéens qu'il décrit comme d'impitoyables conquérants. Effrayé, le prophète demande s'ils seront à leur tour punis.
Épîtres de Paulvignette|Saint Paul écrivant ses épîtres par Valentin de Boulogne (1618-1620), Musée des beaux-arts de Houston. Les épîtres de Paul ou épîtres pauliniennes sont un ensemble de treize lettres attribuées à l'apôtre Paul de Tarse et adressées à différentes communautés chrétiennes du . Une quatorzième lettre, l'épître aux Hébreux, œuvre d'un auteur anonyme, leur est parfois ajoutée. Elles ont rapidement été intégrées au canon des Écritures. Dès la fin du , la plupart des communautés chrétiennes utilisaient ces textes dans leur liturgie.
PseudépigrapheUn pseudépigraphe (du grec ancien : , « qui porte faussement le titre de », de , « faux », et , « inscription » ou « nom ») est un texte faussement attribué à un auteur qui ne l'a pas écrit. En général, l'ouvrage pseudépigraphe est attribué à une figure historique du passé, aussi bien dans le cadre de la littérature que dans le cas de plusieurs livres de la Bible. Cette attribution erronée peut correspondre à une volonté d'édification religieuse ; ainsi Ernest Renan évoque-t-il, dans sa Vie de Jésus, les « innombrables productions pseudépigraphes de l'Inde ».
Exégèse bibliqueL'exégèse biblique (exégesis en grec : « mener hors de ») est une étude approfondie et critique d'un texte, appliquée à la Bible. On appelle exégète une personne qualifiée pour ce type de travail. Des formes juives traditionnelles d’exégèse se trouvent dans la littérature du Midrash. Des commentateurs rabbiniques, sont connus comme mefarshim (« commentateurs » en hébreu). Il existe plusieurs domaines d’exégèse juive orthodoxe : Le Targoum est une traduction de la paracha en araméen, justifiée par divers commentaires.
Apocryphe bibliqueUn apocryphe (du grec / apókryphos, « caché ») est un écrit dont l'authenticité n'est pas établie. Dans le domaine biblique, l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un texte jugé inauthentique par les autorités religieuses. L'acception du terme a pu être interprétée de différentes façons. Ainsi, Jérôme de Stridon nommait « apocryphes » les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et les considérait comme non canoniques.
Protocanonical booksThe protocanonical books are those books of the Old Testament that are also included in the Hebrew Bible (the Tanakh) and that came to be considered canonical during the formational period of orthodox Christianity. The Old Testament is entirely rejected by some forms of Gnosticism, but the Hebrew Bible was adhered to even more tightly by Jewish Christians than Gentile Christians. The term protocanonical is often used to contrast these books to the deuterocanonical books or apocrypha, which "were sometimes doubted" by some in the early church, and are considered non-canonical by most Protestants.
Prière de ManasséLa Prière de Manassé est un texte de la Bible, rattaché à l'Ancien Testament, et souvent intégré au dernier chapitre du Second livre des Chroniques (Paralipomènes), sans titre ni capitulation propre. Ce texte court (15 versets) est une prière de pénitence du roi de Juda, Manassé, captif à Babylone, qui était, selon la Bible, parmi les plus idôlatres. Cependant, après avoir été fait prisonnier par les assyriens, il pria pour son pardon et se détourna de son idolâtrie.