Métal de transitionUn métal de transition, ou élément de transition, est, selon la définition de l'IUPAC, « un élément chimique dont les atomes ont une sous-couche électronique d incomplète, ou qui peuvent former des cations dont la sous-couche électronique d est incomplète ». Cette définition correspond à des éléments partageant un ensemble de propriétés communes. Comme tous les métaux, ce sont de bons conducteurs de l'électricité. Ils sont solides dans les conditions normales de température et de pression, avec une masse volumique et une température de fusion élevées.
Couche électroniquevignette vignette|Modèle de Bohr d'un atome à trois couches électroniques. En chimie et en physique atomique, une couche électronique d'un atome est l'ensemble des orbitales atomiques partageant un même nombre quantique principal n ; les orbitales partageant en plus un même nombre quantique azimutal l forment une sous-couche électronique.
TransactinideOn qualifie de transactinide tout élément chimique dont le numéro atomique est supérieur à celui du lawrencium (103), le dernier des actinides. Les transactinides sont également appelés éléments superlourds. Ce sont, par définition, également des transuraniens, ayant un numéro atomique supérieur à celui de l'uranium (92).
Chemical symbolChemical symbols are the abbreviations used in chemistry for chemical elements, functional groups and chemical compounds. Element symbols for chemical elements normally consist of one or two letters from the Latin alphabet and are written with the first letter capitalised. Earlier symbols for chemical elements stem from classical Latin and Greek vocabulary. For some elements, this is because the material was known in ancient times, while for others, the name is a more recent invention.
Configuration électroniqueredresse=1.6|vignette|Planche synthétisant la règle de Klechkowski (en haut à gauche) de remplissage des sous-couches électroniques ; en haut la géométrie des quatre types d'orbitales atomiques ; au centre la géométrie de quelques orbitales moléculaires ; en bas le nombre maximum d'électrons pouvant occuper les atomiques connues à l'état fondamental.
TransuranienLes transuraniens, ou éléments transuraniens sont les éléments chimiques dont le numéro atomique est supérieur à celui de l'uranium, c'est-à-dire supérieur à 92. Ce sont tous des radioéléments n'ayant aucun isotope stable, produits artificiellement, au sein de réacteurs nucléaires pour les plus légers, et par des accélérateurs de particules de certains laboratoires de recherche spécialisés pour les plus lourds (26 avaient été synthétisés en , du neptunium (93) à l'oganesson (118), aucun isotope de numéro atomique supérieur à 118 n'ayant été observé à cette date) ; ou possiblement par certaines étoiles telles que l'étoile de Przybylski, dont le spectre d'absorption révèle la présence de différents actinides À mesure que leur numéro atomique augmente, les transuraniens deviennent rapidement très instables.
Bloc du tableau périodiqueUn bloc du tableau périodique est un ensemble de groupes d'éléments chimiques dont les électrons de valence occupent, à l'état fondamental, des orbitales qui partagent le même nombre quantique azimutal l, c'est-à-dire appartenant aux mêmes sous-couches électroniques. Ces sous-couches étant désignées par les lettres s, p, d, f voire g, les blocs correspondants sont désignés par ces mêmes lettres.
DarmstadtiumLe darmstadtium (symbole Ds) est l'élément chimique de numéro atomique 110. Il a été synthétisé pour la première fois en par une réaction au Gesellschaft für Schwerionenforschung (GSI) de Darmstadt, en Allemagne, et a reçu son nom définitif en en référence à la ville où il a été observé pour la première fois. Il s'agit d'un transactinide très radioactif, dont l'isotope connu le plus stable, le 281Ds, a une période radioactive d'environ .
RutherfordiumLe rutherfordium est l'élément chimique de numéro atomique 104, de symbole Rf. En 1964 une équipe de l'Institut unifié de recherches nucléaires (JINR) de Doubna indiqua avoir réalisé pour la première fois la synthèse de l'élément 104. Les chercheurs soviétiques avaient utilisé pour la synthèse une cible de plutonium bombardée par un faisceau d'ions de néon 22 accélérés par un accélérateur linéaire d'une énergie de 113-115 MeV.