Concept

Stance

Résumé
Une stance est, en poésie, un ensemble de vers en nombre précis arrangés d’une manière particulière apparaissant tout au long du poème avec un sens parfait. Au théâtre, les stances sont une forme versifiée de monologue, marquées par un rythme particulier. Le terme vient de l’italien stanza, qui signifie demeure, parce qu’il faut qu’il y ait un sens complet et un repos à la fin de chaque stance. Les stances sont, dans les sujets graves et spirituels, ce que le couplet est dans les chansons et la strophe dans les odes. La poésie emploie indifféremment toutes sortes de stances, régulières et irrégulières. On appelle stance irrégulière des stances de suite, qui ne sont pas assujetties à des règles déterminées. Le mélange des rimes y est purement arbitraire, pourvu toutefois qu’il n’y ait jamais plus de deux rimes masculines ou féminines de suite. Les stances sont de quatre, six, huit, dix, douze et quatorze vers. On fait aussi des stances de cinq, de sept, de neuf et de treize vers. Les stances de quatre vers font un quatrain, cinq vers font un quintil, six, un sixain, huit, un huitain, dix, un dizain, et douze, un douzain. Les stances de sept, de neuf, de treize et de quatorze vers n’ont pas de nom particulier. Les stances de douze vers se composent comme un dizain auquel on ajoute deux vers, lesquels sont ordinairement de même rime que ceux qui les précèdent. Les stances de quatorze vers sont des stances de dix vers auxquels on ajoute quatre vers, que l’on peut faire rimer avec ceux qui précédent. Ces sortes de stances, encore plus celles de treize et de seize vers, sont très rares. Les stances de sept vers se composent soit d’un quatrain et d’un tercet, soit d’un tercet et d’un quatrain, avec un repos entre les deux. Les stances de neuf vers sont toujours composées d’un quatrain suivi d’un quintil, le repos étant placé après le quatrième vers, comme dans ces vers de Jean-Baptiste Rousseau : Je ne prends point pour vertu Les noirs accès de tristesse D’un loup-garou revêtu Des habits de la sagesse.
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Rhyme scheme
A rhyme scheme is the pattern of rhymes at the end of each line of a poem or song. It is usually referred to by using letters to indicate which lines rhyme; lines designated with the same letter all rhyme with each other. An example of the ABAB rhyming scheme, from "To Anthea, who may Command him Anything", by Robert Herrick: These rhyme patterns have various effects, and can be used to: Control flow: If every line has the same rhyme (AAAA), the stanza will read as having a very quick flow, whereas a rhyme scheme like ABCABC can be felt to unfold more slowly.
Prose
La prose est la forme ordinaire du discours oral ou écrit, non astreinte aux règles de la versification, de la musicalité et du rythme qui sont propres à la poésie. Elle doit néanmoins respecter les règles de la grammaire et peut présenter une des grandes gammes de qualité stylistique et de nuances prosodiques, selon les efforts ou la culture de l'auteur ou du locuteur. L'origine du mot prose est ancienne. Au , Quintilien l'employait pour signifier « forme de discours non assujetti aux règles de la poésie. ».
Tercet
En poésie, un tercet est une strophe de trois vers. Par exemple, dans un sonnet, on trouve deux tercets précédés de deux quatrains. Le nom tercet est un emprunt à l'italien terzetto, lui-même dérivé de nombre trois, et son existence est attestée en 1606 sous la forme tiercet, mot qui persiste jusqu’à la fin du comme le prouve le vers 802 des Femmes Savantes de Molière en 1672 : La forme actuelle « tercet » est repérée à partir de 1658 et désigne une strophe de trois vers, essentiellement utilisée dans le sonnet.
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