En poésie, un tercet est une strophe de trois vers. Par exemple, dans un sonnet, on trouve deux tercets précédés de deux quatrains.
Le nom tercet est un emprunt à l'italien terzetto, lui-même dérivé de nombre trois, et son existence est attestée en 1606 sous la forme tiercet, mot qui persiste jusqu’à la fin du comme le prouve le vers 802 des Femmes Savantes de Molière en 1672 :
La forme actuelle « tercet » est repérée à partir de 1658 et désigne une strophe de trois vers, essentiellement utilisée dans le sonnet.
Dante invente le tercet dans sa Divine Comédie en 1307 en instituant la terza rima qui prolonge le système de rime de tercet en tercet sur le modèle aba/bcb/cdc... en achevant la cascade par un vers isolé final. Cette structure est également connue en Espagne sous le terme de tercet enchaîné (terceto encadenato).
Cette strophe impaire sera exploitée en tant que telle par Pétrarque qui en fera également une des composantes du sonnet.
Une combinaison des rimes concernant les deux tercets s'intitule et ouvre la voie à des dispositions diverses structurant de fait un distique avec une rime suivie et un quatrain aux rimes croisées ou embrassées (ccd/ede ou ccd/eed).
Cette technique est utilisée en France aux et siècles (dans la villanelle par exemple : 19 vers sur 2 rimes avec 5 tercets et un quatrain final, système aba/aba/...abaa) mais tombe assez vite en désuétude et les poètes majeurs comme du Bellay et Ronsard ne l'utiliseront qu'en association avec des quatrains dans le sonnet.
Le tercet est repris par exception par la suite : on repère son emploi au par Vigny (dans le poème d'ouverture des Destinées), par Gautier ou Leconte de Lisle avant Paul Valéry au siècle suivant dans son poème La fileuse.
Aujourd'hui le tercet réapparaît avec l'adaptation du haïku japonais qui est un poème réduit à un seul tercet codifié (5/7/5 syllabes). La poétesse américaine Linda Gregerson s'est approprié cette technique pendant une vingtaine d'années.
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La villanelle (de l’italien villanella dérivant du latin villanus, « paysan ») est en littérature, une sorte de petit poème pastoral. Elle présente une forme fixe divisée en couplets qui finissent par le même refrain. En musique, c’est une ancienne danse rustique accompagnée de chants ainsi qu’une mélodie, air d’instruments composé sur le modèle de cette danse. La villanelle fut mise à la mode, en France, au , par Jacques Grévin.
A rhyme scheme is the pattern of rhymes at the end of each line of a poem or song. It is usually referred to by using letters to indicate which lines rhyme; lines designated with the same letter all rhyme with each other. An example of the ABAB rhyming scheme, from "To Anthea, who may Command him Anything", by Robert Herrick: These rhyme patterns have various effects, and can be used to: Control flow: If every line has the same rhyme (AAAA), the stanza will read as having a very quick flow, whereas a rhyme scheme like ABCABC can be felt to unfold more slowly.
Une stance est, en poésie, un ensemble de vers en nombre précis arrangés d’une manière particulière apparaissant tout au long du poème avec un sens parfait. Au théâtre, les stances sont une forme versifiée de monologue, marquées par un rythme particulier. Le terme vient de l’italien stanza, qui signifie demeure, parce qu’il faut qu’il y ait un sens complet et un repos à la fin de chaque stance. Les stances sont, dans les sujets graves et spirituels, ce que le couplet est dans les chansons et la strophe dans les odes.