Izanagiest une divinité du shintoïsme co-créateur du monde et du Japon. Son histoire est rapportée dans le Kojiki et le Nihon shoki, deux recueils traitant du mythe de la création du monde. La terre au commencement était vide et . Une divinité masculine, Izanagi, et une divinité féminine, Izanami, reçurent pour mission de donner forme à ce chaos primordial et de créer un monde. Mais pour cela, il fallait tout d'abord créer une terre ferme. C'est ce qu'ils firent au moyen d'une lance appelée qu'ils trempèrent dans l'océan et agitèrent en tous sens.
Yōkaivignette|upright=1.2|Ukiyo-e estampe d'un yōkai d'Aotoshi Matsui. Les sont un type de créatures surnaturelles dans le folklore japonais. Ils sont souvent représentés comme des esprits malfaisants ou simplement malicieux démontrant les tracas quotidiens ou inhabituels. Le mot yōkai est composé des kanjis 妖, « attirant », « ensorcelant » ou « calamité », et 怪, « apparition », « mystère », « méfiant ».
Toriithumb|Le torii du Itsukushima-jinja. Un est un portail traditionnel japonais, communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme. signifie « là où sont les oiseaux », et donc aussi « perchoir à coq(s) ». Lié au processus de la naissance du Soleil, le coq est parfois vénéré dans de grands sanctuaires shinto, dont l’Atsuta-jingū. On pense que les premiers toriis se sont développés au Japon.
Haïkuvignette|Pierre gravée d'un haïku. Un est un poème d'origine japonaise extrêmement bref, célébrant l'évanescence des choses et les sensations qu'elles suscitent. Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et comporte souvent une césure (le kireji). Il est composé en principe de réparties en trois vers suivant un schéma 5/7/5. Le haïku est une forme poétique très codifiée et dont la paternité, dans son esprit actuel, est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694).
Kannushivignette|upright|Un kannushi portant un vêtement appelé kariginu et un chapeau appelé eboshi. Un , aussi appelé , est la personne responsable de l'entretien d'un sanctuaire shinto (jinja) ainsi que du culte d'un kami donné. Les caractères pour kannushi sont parfois aussi lus jinshu avec la même signification. À l'origine, les kannushi sont des intermédiaires entre les kamis et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires.
KokugakuLe kokugaku (kyūjitai : 國學 ; shinjitai : 国学 ; « études nativistes ») est une école de philologie et philosophie japonaise apparue au cours de l'époque d'Edo. Les disciples du kokugaku travaillent à recentrer l'éducation japonaise, dominée alors par l'étude des textes chinois, confucéens et bouddhistes, vers les classiques japonais. Ce qui est plus tard devenu le kokugaku est d'abord connu sous les noms kogaku (« études anciennes »), wagaku (« études japonaises ») ou inishie manabi, un terme développé par Motoori Norinaga et son école.
Miko (shintoïsme)vignette|Des miko en tenue de cérémonie.|alt=Photo couleur de deux jeunes femmes de trois-quart dos, debout, portant un haut blanc, une sorte de jupe longue rouge, et une épingle à cheveux ornée de fleurs au-dessus de leur front. Les sont, au Japon, de jeunes femmes au service d'un sanctuaire shintoïste. Elles assistent les prêtres shintō dans leurs tâches cléricales quotidiennes et accueillent les visiteurs des lieux saints. L'origine du terme « » n'est pas clairement établie.
O-fudavignette|O-fuda appelé jingū-taïma, en IseWashi, distribué par le temple d'Ise. Un est un , ou talisman, issu d'un temple shintō. Il peut aussi être appelé . Il est fabriqué en inscrivant le nom d'un kami, le nom d'un sanctuaire shintô ou un symbole représentant le kami sur une bande de papier, de bois, de tissu ou de métal. Il doit être renouvelé chaque année, typiquement avant la fin de l'année, et s'utilise en l'attachant à une porte, à une colonne ou au plafond. Il peut également être placé dans un sanctuaire privé appelé kamidana.
Japanese folkloreJapanese folklore encompasses the informally learned folk traditions of Japan and the Japanese people as expressed in its oral traditions, customs, and material culture. In Japanese, the term minkan denshō is used to describe folklore. The academic study of folklore is known as minzokugaku. Folklorists also employ the term minzoku shiryō or "folklore material" to refer to the objects and arts they study. Shinto Men dressed as namahage, wearing ogre-like masks and traditional straw capes (mino) make rounds of homes, in an annual ritual of the Oga Peninsula area of the Northeast region.
Préfecture de Mieest une préfecture du Japon située au sud de l'île de Honshū. La préfecture de Mie a été fondée après la restauration de Meiji à partir des anciennes provinces d'Ise, de Shima et d'Iga. Elle est entourée des préfectures d'Aichi, Gifu, Shiga, Kyoto, Nara et Wakayama. Elle est située à l'est de la péninsule de Kii , et fait partie de la région du Kansai (également appelée Kinki) mais est relativement proche de la ville de Nagoya, dont elle abrite une partie de la banlieue.