Omamorivignette|redresse=0.6|Un omamori dédié à l'apprentissage. Le logo ci-dessus indique un sanctuaire shinto dédié au kami Tenjin. vignette|Divers omamori provenant de différents sanctuaires. Les ) sont des amulettes japonaises vendues dans des sanctuaires shinto et temples bouddhistes, dédiées à un kami ou une figure bouddhiste. Elles sont réputées pour procurer différentes formes de chance et de protection. Le mot mamori (守り) signifie protection, omamori étant la forme sonkeigo (honorifique) du mot, « protéger ».
KitsuneAu Japon, le terme désigne le renard, ainsi qu'un personnage du folklore japonais, un esprit surnaturel (yōkai), animal polymorphe, tout comme le . Le kitsune a souvent été associé à Inari, une divinité shintoïste, comme étant son messager. vignette|gauche|On trouve au Japon deux sous-espèces de renard roux : le renard de Hokkaido (Vulpes vulpes schrencki, sur la photo), et le renard rouge japonais (Vulpes vulpes japonica). Il est largement accepté que la piste de nombreux mythes japonais concernant les renards peut être retracée jusqu'en Chine, en Corée, au Vietnam ou en Inde.
ShimenawaLe shimenawa (標縄 ou 注連縄) est une corde sacrée utilisée au Japon, constituée de torsades de paille de riz plus ou moins grosses en fonction de l'utilisation, et tressée de gauche à droite. Le shimenawa délimite généralement une enceinte sacrée et particulièrement l'aire de pureté d'un sanctuaire shinto, mais il est populairement placé aux pas de portes lors des évènements du calendrier shinto ou bien autour d'un autel kamidana.
AïkidoL' est un art martial japonais (budo), fondé par Morihei Ueshiba ōsensei entre 1925 et 1969. L'aïkido a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d’aikibudō et sous le nom aikido en 1942 donné par la « Dai Nippon Butoku Kai », organisme gouvernemental visant à regrouper tous les arts martiaux japonais pendant la guerre. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement laikijutsu de l'école daitō ryū et le kenjutsu (art du sabre japonais).
Yorishirovignette|200 px|Un yorishiro classique : un arbre géant. Un , dans la terminologie shinto, est un objet capable d'attirer les esprits appelés kamis, leur donnant ainsi un espace physique à occuper durant les cérémonies religieuses. Les yorishiro sont employés au cours des cérémonies pour appeler les kamis à participer au culte. Le mot lui-même signifie littéralement « substitut d'approche ». Une fois qu'un yorishiro héberge véritablement un kami, il est appelé un shintai.
ShinshūkyōLes sont de nouveaux mouvements religieux du Japon. Beaucoup d'entre eux sont des syncrétismes entre la pensée traditionnelle japonaise et la pensée occidentale. On distingue généralement les shinshūkyō, créés avant la Seconde Guerre mondiale, des , plus récentes. vignette|Happy Science.
Hondenvignette|250 px|Honden du Izumo-taisha, fermé au public. Un , aussi appelé ou parfois , comme c'est le cas pour le sanctuaire d'Ise, est le bâtiment le plus sacré d'un sanctuaire shinto, exclusivement destiné à l'usage de la divinité vénérée dans le sanctuaire, généralement symbolisée par un miroir ou parfois par une statue. Le bâtiment est ordinairement situé à l'arrière du sanctuaire et fermé au grand public. En face de lui se tient généralement le haiden, ou oratoire.
Clan Nakatomiwas a Japanese aristocratic kin group (uji). The clan claims descent from Amenokoyane. The Nakatomi was an influential clan in Classical Japan. Along with the Inbe clan, the Nakatomi were one of the two clans that oversaw certain important national rites, and one of many to claim descent from divine clan ancestors "only a degree less sublime than the imperial ancestors". It is said that soon after the beginning of Jimmu's reign, a Master of Ceremonies (saishu) was appointed; and this office was commonly held by a member of the Nakatomi clan after the 8th century.
Onmyōdōvignette|Abe no Seimei, un onmyōji célèbre, représenté dans le Zenken Kojitsu. L' est une cosmologie ésotérique traditionnelle japonaise, qui mélange les sciences naturelles et l'occultisme. Elle est basée sur les philosophies chinoises des cinq éléments (Wu Xing) et du yin et yang, introduites au Japon au tournant du . Elle est acceptée comme un système concret de divination. Ces pratiques ont de plus évolué, étant influencées par le taoïsme, le bouddhisme et le shintoïsme, pour devenir le onmyōdō contemporain vers la fin du .
Misogivignette|250px|Misogi au Tsubaki-jinja. est une pratique shinto dont le but est la purification des kegare (« impuretés ») par une chute d'eau ou un cours d'eau. Pour la traduction en français de misogi, on peut retenir « ablution » (terme le plus couramment donné par les dictionnaires) ou « lustration », terme moins connu qui signifie « purification rituelle ». Avant de faire le misogi, les personnes doivent passer par des séances de purification préliminaires. Les femmes doivent se vêtir d'un kimono blanc et d'un voile.