Le spécisme (par haplologie, du mot latin species, « espèce », et le suffixe -isme) est la considération que l'espèce à laquelle un animal appartient, par exemple l'espèce humaine, est un critère pertinent pour établir les droits qu'on doit lui accorder ou l’égard porté à ses intérêts. Ce concept éthique est surtout utilisé par les tenants de l'antispécisme, dans un contexte lié aux droits des animaux.
Par extension, le spécisme renvoie aussi à l'idée que les humains accorderaient une considération morale plus ou moins importante aux individus des autres espèces animales en fonction de celle-ci : les animaux de compagnie verraient par exemple leurs intérêts davantage pris en compte que les animaux d'élevage, ceux destinés à l'expérimentation ou considérés comme nuisibles.
Le concept de spécisme est élaboré au début des années 1970 par analogie avec les notions de racisme et de sexisme, dans le but de dénoncer une idéologie dominante. De la même manière, la notion de patriarcat a été reprise par le féminisme radical pour définir ce qui était jugé comme une idéologie omniprésente, invisible et à l'origine d'injustices. Le concept de spécisme est fondamentalement lié à celui d'antispécisme.
Pour Paul Waldau, le spécisme serait un phénomène ancien. Il écrit qu'il est usuellement justifié soit de ne pas prendre en compte, soit de prendre secondairement en compte, les intérêts des autres animaux par le postulat qu'ils existeraient pour notre usage. Aristote affirma notamment la prééminence de l'espèce humaine au dans son ouvrage Histoire des animaux, dans lequel il établit également une hiérarchie entre les espèces animales. Pour Isocrate, d'après Thierry Gontier, l'animal représente alors le pôle négatif de la dualité humaine, la bestialité étant opposée au logos. De même, toujours selon Gontier, l'orateur romain Cicéron au utilise, dans ses discours, l'animal comme un outil lui permettant de développer une rhétorique qui l'aide à mettre l'homme en valeur.
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Le but du cours est de familiariser l'étudiant-e aux notions de base du droit et de l'éthique applicables à la recherche en STV et à son transfert en applications, et de lui fournir les éléments essen
S'inscrit dans l'évolution historique de la domination humaine sur l'environnement et ses implications sur les structures sociales et les attitudes écologiques.
Se penche sur les dilemmes éthiques de l'expérimentation animale, en mettant l'accent sur le respect de la dignité et du bien-être des animaux dans la recherche.
Studying the intricacies of individual subjects' moods and cognitive processing over extended periods of time presents a formidable challenge in medicine. While much of systems neuroscience appropriately focuses on the link between neural circuit functions ...
Current Biology Ltd2024
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Self-organized collective behavior has been analyzed in diverse types of gregarious animals. Such collective intelligence emerges from the synergy between individuals, which behave at their own time and spatial scales and without global rules. Recently, ro ...
2019
The numbers of potential neurotoxicants in the environment are raising and pose a great risk for humans and the environment. Currently neurotoxicity assessment is mostly performed to predict and prevent harm to human populations. Despite all the efforts in ...
Les droits des animaux désignent les idées philosophiques et politiques qui soutiennent que les animaux non humains ont des droits moraux et qu'ils devraient être des sujets de droit dans les systèmes juridiques, où jusqu'à présent seuls les humains ou des entités de regroupement (personnes physiques et morales) sont généralement des sujets. Les droits des animaux sont fondés sur l'idée que les besoins et intérêts des espèces animales non humaines — se nourrir, se déplacer, se reproduire et éviter la souffrance, par exemple — sont suffisamment complexes et liés à un développement cognitif leur permettant d'avoir des droits moraux et légaux.
vignette|Un bus-restaurant végan à Londres. L'inscription au-dessus de la porte dit : « Je veux être un poisson dans un monde végane ». Le véganisme (francisation de l'anglais veganism), dit également végétalisme intégral, est un mode de vie qui refuse l'exploitation des animaux, et exclut donc la consommation de produits d'origine animale.
L’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’humain comme l'entité centrale la plus significative de l'Univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine. Aristote fut le premier à en développer la théorie en même temps que celle du géocentrisme, conception scientifique qui, elle, a prévalu jusqu'au et selon laquelle la Terre était le centre de l'univers.