Eisaiou est le fondateur de l’école rinzai au Japon. En 1191, il introduisit cette doctrine au Japon, à la suite de son voyage en Chine de 1187 à 1191, au cours duquel il a été initié zen rinzaï par le maître Hsü an. C'est aussi lui qui aurait popularisé le thé au Japon, à la suite de ce même voyage. Myoan Eisai est né dans la province de Bitchu (aujourd’hui province de Okayama). Il commence ses études monastiques dans un temple Tendai, mais, mécontent de l'état du bouddhisme au Japon à l’époque, il part en avril 1168 en Chine, où il séjourne jusqu'en septembre.
École CaodongL'École Caodong (chinois: 曹洞宗, pinyin: Cáodòng zōng, Wade-Giles: Ts'ao-tung-tsung) est une branche du bouddhisme Chan, fondée en Chine, durant la dynastie Tang. Elle a été fondée par Dongshan Liangjie et son disciple Caoshan Benji et forme un courant majeur du Chan chinois. Le nom de l'école dérive des premiers caractères (Cao et Dong) des noms de chacun des fondateurs. On dit que le nom du disciple apparaît avant celui de son maître pour des raisons d'euphonie.
Religion au Japonvignette|Temple bouddhiste Sensō-ji d'Asakusa Il existe de nombreuses religions au Japon mais les deux principales sont le shintoïsme et le bouddhisme. Ces deux religions peuvent s'exprimer simultanément sous la forme d'un syncrétisme ancien appelé . Le shintoïsme est né au Japon d’un mélange entre animisme, chamanisme, et culte des ancêtres. Peu à peu, tous ces cultes de la fertilité, ces vénérations de la nature, parfois capricieuse (tremblements de terre, typhons, tsunamis, etc), se sont amalgamés et codifiés pour former le shinto.
Mii-deraLe , anciennement appelé Onjō-ji (園城寺), est un temple bouddhiste situé au pied du mont Hiei, à Ōtsu, dans la préfecture de Shiga. Il n'est qu'à une faible distance de Kyoto et du lac Biwa, le plus grand lac du Japon. Temple principal de la secte Tendai Jimon, et en quelque sorte un temple-sœur de l'Enryaku-ji, au sommet de la montagne. C'est l'un des quatre plus grands temples du Japon. En tout s'y trouvent quarante bâtiments. En 672, l'Onjō-ji est fondé, à la suite d'une dispute au sujet de la succession sur le trône du chrysanthème.
Maha Vairochana Sutravignette|Grand Buddha (Buddha Daibutsu) de Kamakura, au Japon. Le Maha Vairochana Sutra (IAST Mahāvairocana sūtra), Mahavairochana tantra, ou Mahavairochana sutra est l'un des deux soutras essentiels des écoles tantriques tibétaines et japonaises (Shingon et dans une moindre mesure Tendai). Il est associé au Kalachakraindriya Sutra dans les écoles tibétaines et au Vajrashekhara Sutra dans l'école Shingon.
Shinbutsu bunrivignette|Pagode bouddhiste Bhaisajyaguru-dō (薬師堂) au sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gū à Kamakura avant le shinbutsu bunri. Le terme indique en japonais l'interdiction légale du mélange des kamis et des bouddhas instituée durant la restauration Meiji. Il renvoie également aux efforts déployés par le gouvernement japonais pour créer une division claire entre les croyances autochtones shinto et le bouddhisme d'un côté, et entre les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto de l'autre.
EnninEnnin (圓仁 or 円仁) (794 - 864 Ap. J.-C.), grand patriarche bouddhiste japonais de l'école Tendai (天台), mieux connu au Japon sous son nom posthume de Jikaku Daishi (慈覺大師), disciple direct de Kogyo Daîshi fondateur de cette école au Japon. Il est l'auteur d'un récit de voyage ayant une grande valeur documentaire et historique sur la Chine des Tang et le royaume de Silla en Corée. Né de la famille Mibu (壬生) dans la préfecture de Tochigi actuelle au Japon, il est entré dans le monastère bouddhiste Enryakuji (延暦寺) sur le mont Hiei (比叡山: Hieizan) près de Kyōto à l'âge de 14 ans.
MikkyōLe , terme japonais signifiant littéralement « enseignement ésotérique », désigne le bouddhisme tantrique japonais. Il est pratiqué dans l'école Shingon et dans certaines branches de l'école Tendai, bien qu'on en trouve l'influence dans la plupart des autres écoles bouddhiques qui se sont développées au Japon. Le terme mikkyō est une traduction générale ou l'interprétation de plusieurs termes indiens possibles. Il est proche du bouddhisme vajrayāna qui s'est développé principalement au Tibet.
Man'yōshūLe est la première anthologie de waka, poésie japonaise datée des environs de 760. Le Man'yōshū est la première anthologie de waka, poésie japonaise, et date des environs de 760. Elle contient (répartis en ) du au sur divers sujets tels que la nature, l'amour, les voyages, et s'alimente des traditions légendaires nationales. La compilation comprend 265 , , 62 , 1 , 1 , 4 et 22 passages en prose chinoise. Les poèmes sont écrits en man'yōgana mais ont par la suite été adaptés en japonais moderne.
Gongenvignette|250px|Nikkō Tōshō-gū vénère Tokugawa Ieyasu sous le nom posthume de Tōshō Daigongen. Honji suijaku Durant l'époque du shinbutsu shūgō (syncrétisme religieux des kamis et des Bouddhas) au Japon, un est considéré être un kami japonais qui n'est autre que la manifestation locale d'un Bouddha indien, entité venue pour guider les Japonais vers le salut. Les mots et sont synonymes de gongen. Le est la croyance en l'existence des gongen.