Enryaku-jiL' est un monastère bouddhiste situé sur le mont Hiei surplombant Kyoto, qui a été fondé entre la fin du et le début du par Saichō (762-822), aussi connu sous le nom de Dengyō Daishi, qui a introduit au Japon le bouddhisme Tendai, d'origine chinoise. Il est également appelé, avec le , , terme désignant les deux temples les plus puissants pendant l'ère Heian : le Kōfuku-ji à et l'Enryaku-ji sur le mont Hiei, au . C'est l'un des temples les plus importants de l'histoire du Japon qui a servi (et sert encore) de quartier général au bouddhisme Tendai.
HuayanHuayan ( ; traduit en japonais par Kegon, en coréen par Hwaŏmor et en viêtnamien par Hoa Nghiêm) ou son nom complet Huayanzong (, ce terme venant du sanskrit: Avatamsaka, est une école du bouddhisme mahâyâna chinois dont l’enseignement spéculatif, le Huayanlun (discours de Huayan), se base sur l’exégèse du sutra éponyme (Avatamsaka Sutra ou Huayanjing). Avatamsaka signifie l'ornement de fleurs (métaphore de la compréhension suprême).
Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Vairocanavignette|Bouddha Vairocana Vairocana ou Mahāvairocana (du sanskrit : « Grand soleil », « Grande lumière » ou le « Resplendissant », chinois : Dàrì Rúlái ou Rúláifó 大日如來 ou 如來佛, japonais : ou , tibétain : Namnang), est le bouddha central des écoles tantriques (bouddhisme vajrayāna) (bouddhisme tibétain ou Shingon), ainsi que des écoles du bouddhisme mahâyâna chinoises et japonaises Tiantai/Tendai et Huayan/Kegon. Il est un des bouddhas majeurs dans l'est de l'Asie.
BodhidharmaBodhidharma (sanskrit en devanāgarī : बोधिधर्म « enseignement de sagesse » ; chinois simplifié : 菩提达摩, pútídámó ou 達摩, dámó ; japonais : 達磨, daruma ; c. fin du et début du ), moine bouddhiste persan originaire d'Inde, est le fondateur légendaire en Chine de l'école Chan, courant contemplatif (dhyāna) du mahāyāna, devenue au Japon l’école zen connue en Occident. L’école Chan prétendant remonter au Bouddha, Bodhidharma est considéré comme son et comme son premier patriarche chinois.
Sōheivignette|upright|Le sōhei Benkei et Minamoto no Yoshitsune. Les étaient une classe de moines-guerriers bouddhistes du Japon médiéval. À certaines époques de l'Histoire, ils avaient un pouvoir considérable qui obligeait les daimyō à collaborer avec eux, ou occuper la capitale lorsque l'empereur prenait des décisions qui leur déplaisaient. L’appellation sōhei ne date que de la période d’Edo. Auparavant, ils étaient appelés « guerrier-moines », ou « moines féroces ».
Shugendōvignette|290px|Pratiquants du shugendō dans les monts Kumano. Le est une tradition spirituelle millénaire japonaise (fortement influencée par le bouddhisme Vajrayana) où la relation entre l'homme et la nature est primordiale. signifie littéralement , ou voie de l'acquisition de la siddhi. Il porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme). Le but du shugendō est le développement d'expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dō) vertueuse de l'ascèse (shu).
BhikshuBhikshu, IAST Bhikṣu, mot sanskrit (féminin : bhikṣuṇī, pali : bhikkhu ; chinois : ( pour une femme) ; japonais : , pour une femme) ; en tibétain, pour les novices, Getsul au masculin et Getsulma au féminin, pour les moines pleinement ordonnés Gelong au masculin et au féminin ; signifie littéralement : mendiant ; dans le bouddhisme, ce terme désigne les moines, du fait qu'ils ne peuvent, en principe, mettre de côté de la nourriture, mais doivent la quêter. Les moines et nonnes constituent le sangha.
Trikāyavignette|Trois grandes statues du Bouddha au temple de la fleur du Dharma à Huzhou, province du Zhejiang. Trikāya (sanskrit ; devanagari : त्रिकाय ; tib. : sku-gsum) ou triple corps des bouddhas désigne dans le theravāda, le mahāyāna et le vajrayāna, trois plans d'expression de l'éveil, ou encore dimensions de la réalité. Le Canon pāli désigne trois corps de Gautama Bouddha : son corps formel fait des quatre éléments (pāli caturmahābhūtikāya), soit le corps historique de Gautama.
Shinranest le fondateur de l'école bouddhique japonaise Jōdo-Shinshū (« École véritable de la Terre pure »), le courant qui compte aujourd'hui le plus de fidèles Japon. Il s'est donné lui-même le surnom de . L'empereur Meiji lui a conféré le titre posthume de . Son père était un petit fonctionnaire gouvernemental. Il semble que sa famille ait connu la disgrâce à cause des agissements de son grand-père, ce qui laissait à Shinran peu de chance de faire une belle carrière.