La juridiction extraterritoriale (JET) est la compétence légale d'un gouvernement pour exercer son autorité au-delà de ses frontières normales.
Toute autorité peut se prévaloir d'une JET sur le territoire extérieur de son choix. Néanmoins, cette revendication n'entre en vigueur que si l'autorité du territoire extérieur reconnaît elle aussi cette compétence, ou si une autorité qui réglemente les deux territoires reconnaît cette compétence.
Cette expression renvoie aussi aux lois d'un pays quand leur portée dépasse ses frontières, au sens où la législation permet aux tribunaux d'un pays d'exercer leur compétence contre des parties qui comparaissent pour des actes commis à l'étranger. En ce sens, la compétence ne dépend pas de la coopération avec des pays tiers, puisque les parties concernées se trouvent dans le pays ou peuvent être jugées par contumace. Ainsi, de nombreux pays sont dotés de lois qui confèrent aux tribunaux la compétence de juger des actes de piraterie, des crimes sexuels contre des enfants, des cybercrimes et/ou des actes terroristes commis hors des frontières nationales. La possibilité de traduire en justice ces infractions peut concerner soit les seuls ressortissants du pays, ou bien n'importe quelle personne.
L'immunité diplomatique des consulats et ambassades étrangers dans les pays d'accueil est régie par la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et par la convention de Vienne sur les relations consulaires. Les diplomates sont soumis aux lois du pays d'accueil mais ils sont « inviolables » (les agents du pays d'accueil n'ont pas le droit de pénétrer dans les bâtiments ni de s'emparer des diplomates accrédités).
Les accords de statut des forces et sont en vigueur dans maints pays ; ils permettent d'exercer la compétence légale sur les membres des armées stationnées dans un pays d'accueil.
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On désigne par eaux internationales ou par haute mer, ce dernier terme étant le seul employé en droit de la mer, les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État (par opposition aux « eaux sous juridiction d'un État côtier »). Plus précisément il s'agit de toutes les parties de la mer qui sont , selon l’article 86 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). vignette|500px|Les eaux internationales qui sont hors de la zone économique d’États apparaissent en bleu foncé.
thumb|Le siège des Nations unies jouit du statut d'extraterritorialité à New York, aux États-Unis. L’extraterritorialité est un principe de droit international public qui revient pour un pays à laisser s'exercer l'autorité d'un État étranger ou d'une organisation internationale sur une partie de son territoire propre. C'est le régime qui touche, par exemple, le siège des Nations unies à New York, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (quartier général de l'OTAN) en Belgique, , ou encore l'ordre souverain de Malte.
Le traité sur l'espace ou traité sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes est un traité international ratifié en 1967 relatif à l'exploration et à l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique. Ce traité a permis de poser les fondements juridiques de l'exploration de l'espace à une époque où les États-Unis et l'URSS étaient tous deux lancés dans l'exploration de l'espace et la course à la Lune.