Une consonne occlusive, momentanée ou, plus concisément, une occlusive, en phonétique articulatoire, est une consonne dont le mode d'articulation fait intervenir un blocage complet de l'écoulement de l'air au niveau de la bouche, du pharynx ou de la glotte, suivi d'un relâchement soudain de ce blocage.
Dans le cas de consonnes orales, l'écoulement de l'air est complètement arrêté (phase d'occlusion) et provoque donc une différence de pression entre l'amont et l'aval du lieu d'articulation. C'est essentiellement lors du relâchement du blocage (phase de désocclusion) que le son est produit. Dans le cas de consonnes nasales, l'air continue en revanche de s'écouler par la cavité nasale, et le son est produit tout au long du blocage.
Il existe des occlusives sans phase de désocclusion (ou « sans relâchement ») : on parle souvent d'« implosives », bien que ce terme renvoie aussi à un autre concept (les consonnes injectives). L'API les note par le symbole de l'occlusive suivi de [ ̚]. La réalisation implosive d'une occlusive est normale devant une autre occlusive et n'est pas un phonème différent mais un simple allophone. Donc, apte peut être transcrit [ap̚t]. Certaines langues, comme le cantonais, le malais et le vietnamien, utilisent cependant des implosives en fin de syllabe.
Les désocclusions sont possibles aussi pour la nasale et la latérale.
Le français contient les occlusives suivantes :
orales sourdes (non voisées) : (pépé), (tétée), (kéké) ;
orales sonores (voisées) : (bébé), (Dédé), (gaga) ;
nasales sonores (voisées) : (maman), (nez), (gagner) ;
Apicales
Bilabiales : les deux lèvres prennent fermement contact l'une contre l'autre.
(orale non voisée)
(orale voisée)
(nasale)
Labio-dentales : la lèvre supérieure prend contact avec les dents de la mâchoire inférieure et inversement.
(orale non voisée)
(orale voisée)
(nasale)
Labiale-vélaires : les deux lèvres prennent contact l’une contre l’autre et le dos de la langue prend contact avec le palais.
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En phonétique articulatoire, les consonnes produites en abaissant le voile du palais sont appelées consonnes nasales. Il existe aussi des voyelles nasales. Les consonnes nasales sont presque toujours des occlusives, mais il y a aussi, dans certaines langues comme le gaélique, des fricatives nasales (obtenues toutefois par deux articulations, liées par une phase de désocclusion pour produire la fricative). Ils sont des occlusives puisque bien que le flux pulmonaire s'écoule par la cavité nasale, il est arrêté dans la bouche.
La phonation est la production des phones ou sons propres à la langue parlée. L'être humain produit un son dans son conduit vocal en chassant l'air de ses poumons (en expirant) ; cet air passe au travers des cordes vocales puis de la cavité buccale ou de la cavité nasale. Les caractéristiques sonores produites sont contrôlées par le débit d'air expiré, la tension sur les cordes vocales, et la forme du conduit vocal (langue, bouche, mâchoire). On distingue les différents sons par plusieurs caractéristiques.
droite En phonétique articulatoire, une consonne affriquée est une consonne composée d'une phase occlusive où le flux d'air est bloqué, suivie par une étape fricative où l'air retenu est relâché pour passer par une ouverture plutôt étroite. Ce son est produit en l'espace de temps nécessaire à la production d’une consonne occlusive fricative simple. Les affriquées sont également appelées occlu-constrictives, (se)mi-constrictives ou (se)mi-occlusives.
Confusion matrices and truncation experiments have long been a part of psychoacoustic experimentation. However confusion matrices are seldom used to analyze truncation experiments. A truncation experiment was conducted and the confusion patterns were analy ...
We make a case for ‘synthetic clear speech’ in the context of the persons with hearing impairment. We study the acoustic attributes of ‘clear speech’ that enable us to understand their importance in speech perception. Our perception experiments are motivat ...