vignette|160px|Le Taipei 101, le plus grand gratte-ciel du monde de 2004 à 2010, culminant à , à Taipei, Taïwan.
vignette|160px|La Tour Shanghai, grand du monde, culminant à , à Shanghai, Chine.|alt=La Tour Shanghai, plus grand du monde, culminant à 632 m et à Shanghai.
vignette|160px|Le One World Trade Center à New York est le plus haut immeuble du continent américain avec sa flèche, et pour sa structure.
Un gratte-ciel ou tour est un bâtiment de très grande hauteur. Il n'existe pas de définition officielle ni de hauteur minimale à partir de laquelle un immeuble est qualifié de gratte-ciel, cette dernière notion étant essentiellement relative : ce qui est perçu comme gratte-ciel peut varier fortement en fonction de l’époque ou du lieu. Toutefois, la société allemande Emporis qui recense les gratte-ciel de la planète considère qu'un gratte-ciel est un édifice composé de plusieurs étages et qui mesure au moins de hauteur. Pour les gratte-ciel d'au moins de hauteur, les Anglo-saxons utilisent le terme de « supertall » et de « megatall » pour les gratte-ciel d'au moins de hauteur.
Par ailleurs, ne sont pas considérées comme gratte-ciel certaines tours comme la tour Eiffel (1889), car il s'agit d'une tour d'observation et non pas d'un immeuble constitué d'une juxtaposition d'étages.
Le substantif masculin « gratte-ciel », composé de « gratte », forme conjuguée de « gratter », et de « ciel », est un calque de l'anglais américain « », lui-même composé de « » (« ciel ») et de « » (« qui gratte »).
Le terme est défini comme invariable avant les rectifications orthographiques du français en 1990, mais s'accorde au pluriel « gratte-ciel » selon ces rectifications, comme les noms communs composés ; les deux orthographes sont donc correctes.
Le terme « » date de et tandis que « gratte-ciel » date de 1911.
Histoire des gratte-ciel (1884-1939)
vignette|upright|Comparaison de hauteur entre les plus hauts bâtiments du monde en 1896.
Il existe depuis l'antiquité des bâtiments de grande hauteur.