thumb|Maurice Prendergast, Visiteurs d'été, 1897.
Le mot tourisme désigne le fait de voyager pour son plaisir hors de ses lieux de vie habituels, et d'y résider de façon temporaire, mais aussi un secteur économique qui comprend en plus de l'hôtellerie l'ensemble des activités liées à la satisfaction et aux déplacements des touristes.
Le voyage d'agrément existe depuis l'Antiquité mais le tourisme apparaît à partir du en Angleterre avec le développement du Grand Tour, grand voyage. En 1803, le terme « touriste » apparaît dans la langue française, dérivant du mot anglais tourist apparu en 1800, désignant des voyageurs parcourant des pays étrangers avec d'autres buts que les affaires, l'exploration scientifique ou le prosélytisme religieux, avant de revenir chez eux. Stendhal publie en 1838 Mémoires d'un touriste où il relate ses voyages en Normandie, en Bretagne, et dans plusieurs régions françaises.
Le mot « tourisme » arrive plus tard sans recouvrir une définition plus précise que celle donnée par le Supplément Larousse de 1877 : « Tourisme, habitude de touriste ». Sa définition s'affine à partir des années 1960. En 2000, quatre organisations internationales donnent une définition commune au terme : .
Entre l'art d'être touriste et un secteur économique devenu majeur, ses représentations varient, tant par le nombre d'acteurs concernés, que ses lieux ou formes de pratiques, du tourisme de santé, balnéaires, de montagne, récréatif, sportif, culturel et de (patrimoine) au tourisme vert (paysages et écosystèmes...), etc. Il profite de nouveaux modes de transport, du développement de l'hôtellerie et de la restauration, utilisant des infrastructures existantes ou les créant pour ses besoins (stations touristiques...). Depuis les années 1990 et la prise de conscience environnementale, une nouvelle forme de tourisme se présente comme respectueuse de son environnement sous le nom de tourisme durable. En France, une enquête de l'Alliance du tourisme a montré que "85% des Français sont intéressés par un tourisme durable, mais que seulement 40% sont prêts à payer plus cher.