Une langue d'héritage est une langue apprise dans le milieu familial dès la petite enfance dans un contexte de bilinguisme diglossique où une langue dominante (ou langue majoritaire) est parlée à l'extérieur du foyer.
Ce terme a été inventé en Amérique du Nord pour faire référence aux langues des groupes d'immigrants, de réfugiés et de peuples autochtones par rapport à l'anglais. En Europe, le terme « langue minoritaire » est plus commun, mais est plus général et inclut les langues minoritaires et les langues minoritaires d'immigrants. Les définitions des deux notions, nord-américaine et européenne, ne sont pas simples et varient en fonction des chercheurs.
Les locuteurs des langues d'héritage sont des individus qui sont bilingues : ils pratiquent à la fois la langue dominante du pays dans lequel ils vivent et leur langue maternelle (la langue d'héritage) Cependant, ces individus on tendance à parler la langue majoritaire plus couramment que leur langue d'héritage.
Les langues d'héritage issues de la migration (ou langues d'immigration) sont les langues parlées par des immigrés qui arrivent et s'installent dans un pays où la langue dominante est différente de leur langue maternelle. Les langues de la migration peuvent coïncider avec les langues d'héritage coloniales (voir ci-dessous). Aux États-Unis, par exemple, auparavant, l'espagnol était une langue d'héritage coloniale mais maintenant il est considéré comme une langue de la migration. En Europe, certaines langues de la migration peuvent être officiellement reconnues par un pays tandis que d'autres non. En Italie, l'État reconnaît certaines langues d'immigration (l'allemand, le grec, le slovène, par exemple) mais pas les langues de tous les groupes d'immigrés en Italie, même de ceux qui constituent la majorité du nombre total d'étrangers (comme le roumain ou l'arabe).
Les langues d'héritage indigènes sont les langues des peuples autochtones d'un pays.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
En linguistique, la mort d'une langue survient quand disparaissent les d'une langue maternelle. Par extension, lextinction d'une langue est le stade où cette langue n'est plus connue, pas même comme langue seconde. D'autres termes proches sont le linguicide, c'est-à-dire la mort d'une langue pour des motifs naturels ou politiques et, plus rarement, la « glottophagie », phénomène où une langue peu parlée est absorbée ou remplacée par une autre, comptant des locuteurs plus nombreux.
Une conversion linguistique est un processus dans lequel les membres d'une communauté abandonnent progressivement leur langue maternelle au profit d’une autre. L’avancement de la conversion à un instant donné correspond au pourcentage du nombre de membres de la communauté parlant plus fréquemment la nouvelle langue à la maison. Cette information permet de mesurer l’évolution de l’utilisation de la langue au sein de la communauté. La période d’étude s’étend le plus souvent sur plusieurs générations, mais elle peut également se limiter à la durée de vie d’une personne.
An indigenous language, or autochthonous language, is a language that is native to a region and spoken by indigenous peoples. This language is from a linguistically distinct community that originated in the area. Indigenous languages are not necessarily national languages but they can be; for example, Aymara is an official language of Bolivia. Also, national languages are not necessarily indigenous to the country.