La politique en Thaïlande s'inscrit dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle. Le chef d'État de la Thaïlande depuis le roi, issu d'une monarchie héréditaire et le chef de gouvernement et le premier ministre.
Indépendante depuis 1238, la Thaïlande, appelée officiellement royaume de Thaïlande, est le seul pays du Sud-Est asiatique qu'aucune puissance étrangère n'ait jamais colonisé, bien que partiellement occupé durant l'entente cordiale franco-britannique, par ces deux pays puis par le Japon. Monarchie constitutionnelle depuis 1932, le système politique thaïlandais se distingue toutefois de son modèle britannique par une kyrielle de différences, tout en subtilités.
Le gouvernement se divise en trois branches, pouvoir exécutif, pouvoir législatif et judiciaire.
Pouvoir législatif : le Parlement bicamériste est composé par les deux chambres (haute et basse).
Pouvoir exécutif : il est composé du Premier ministre élu par l’Assemblée Nationale et ses trente-cinq membres de son cabinet. Le Premier ministre est le chef du gouvernement.
Pouvoir judiciaire : le pouvoir judiciaire fonctionne indépendamment des deux autres ordres. Il est composé d’une cour judiciaire et une cour constitutionnelle chargée de vérifier la constitutionnalité de toutes les lois et actes entrepris.
En 2019, le système électoral national permet d'élire les 393 membres de la Chambre basse (Saphaa Phuu Thaen Ratsadon, ou Chambre des députés), dont les membres sont investis d'un mandat de quatre ans), ainsi que le Premier ministre. La désignation des 270 sénateurs de la Chambre haute (Wuthisaphaa ou Sénat, dont le mandat est de six ans) relève, quant à elle, de l'autorité du Premier ministre. En Thaïlande, le Sénat est moins puissant que la Chambre des députés à laquelle revient le vote et la promulgation des lois, tandis que le Sénat vote les amendements à la Constitution.