Époque de KamakuraL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, qui commence en 1185 et s'achève en 1333, est placée sous l'autorité politique du shogunat de Kamakura. Elles constitue la première partie du « Moyen Âge » de l'histoire japonaise, qui va jusqu'à la fin du . Le vit le pouvoir impérial et l'aristocratie civile laisser les premiers rôles aux familles de l'élite guerrière, d'abord les Taira, puis, à l'issue de la guerre de Genpei (1180-1185), aux Minamoto de la lignée Seiwa Genji, dont le chef de clan, Yoritomo, devint alors le personnage le plus puissant du Japon.
KshitigarbhaKshitigarbha (en sanskrit : क्षितिगर्भ, IAST : Kṣitigarbha), en japonais Jizō, est l'un des huit grands bodhisattvas (Mahâsattvas). Son vœu est de devenir bouddha une fois les enfers complètement vides ; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant la longue période allant du parinirvāṇa du bouddha Shakyamuni jusqu’à l’arrivée du futur bouddha Maitreya. Avec Mañjuśri, Samantabhadra et Avalokiteśvara, il fait partie des quatre grands bodhisattvas les plus vénérés en Chine ; son lieu de pèlerinage est sur le mont Jiuhua situé dans l’Anhui, province orientale de Chine.
SubhūtiSubhuti est un des dix principaux disciples de Gautama Bouddha, celui qui comprenait le mieux la doctrine de la non-dualité. Il devint un arhat, et était connu pour sa sérénité, sa paix intérieure. Il est également un personnage dans divers koans. Il est considéré comme une incarnation précédent la lignée des panchen-lama. Subhūti est renommé pour son grand détachement et sa pénétration du caractère fondamentalement égal de tous les phénomènes. Une rencontre avec Vimalakīrti fait l’objet d’un épisode du Sūtra de Vimalakīrti.
ĀnāpānasatiĀnāpānasati (āna-apāna-sati, mot pāli) signifie « attention au souffle ». Dans le bouddhisme theravada, le souffle est l'objet de méditation le plus courant quand il s'agit de calmer l'esprit, par la pratique de la méditation "samatha bhavana". Le souffle est toujours présent chez tout être vivant, et ce phénomène se fait parfois de manière consciente, parfois non, ce qui semble être les principales raisons de la popularité de cette pratique. L'attention au souffle est également populaire dans la pratique de la méditation "Vipassana".
Tao (culture)Tao est un terme de philosophie chinoise (en caractère chinois 道, dào signifiant « Être suprême, voie, chemin » ; prononciation en pinyin de mandarin : dào, en shanghaien : do ; prononcé dō ou tō en japonais et do (도) en coréen). Le tao est la « Mère du monde », le principe qui engendre tout ce qui existe, la force fondamentale qui coule en toutes choses de l’univers. C'est l’essence même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté par le taìjítú, symbole représentant l’unité au-delà de la dualité yin-yang.
Kinhinthumb|170px|upright|Kinhin à Salt Lake City aux É.U.A. Kinhin (經行; japonais: kinhin ou kyōgyō, chinois : jingxing) est un terme du bouddhisme Zen et Chan qui désigne la méditation en marchant pratiquée entre les périodes de zazen. La vitesse de la marche diffère entre l'école Sōtō, où elle est très lente, et Rinzaï, où elle est rapide. Les pratiquants marchent autour de la pièce, dans le sens horaire, en tenant leurs mains en shashu (叉手) : le poing gauche fermé enserre le pouce, la main droite couvre le poing gauche.
BodhidharmaBodhidharma (sanskrit en devanāgarī : बोधिधर्म « enseignement de sagesse » ; chinois simplifié : 菩提达摩, pútídámó ou 達摩, dámó ; japonais : 達磨, daruma ; c. fin du et début du ), moine bouddhiste persan originaire d'Inde, est le fondateur légendaire en Chine de l'école Chan, courant contemplatif (dhyāna) du mahāyāna, devenue au Japon l’école zen connue en Occident. L’école Chan prétendant remonter au Bouddha, Bodhidharma est considéré comme son et comme son premier patriarche chinois.
Jardin japonaisLe est issu de la tradition antique japonaise. Il se trouve aussi bien dans les demeures privées que dans les parcs des villes comme dans les lieux historiques : temples bouddhistes, tombeaux shintoïstes, châteaux. Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté, partageant des codes esthétiques avec la calligraphie et le lavis. Le jardin japonais cherche à interpréter et idéaliser la nature en limitant les artifices.
Guanyin'Guanyin' ( ; 관음 (hanja : 觀音), gwan-eum ; japonais : ; vietnamien: Quan Âm ou Quán Thế Âm) est le bodhisattva associé à la compassion dans le bouddhisme d'Asie de l'Est. Le nom de Guanyin est une forme abrégée de Guanshiyin, « qui considère les sons du monde ». On parle également parfois de Guanyin Pusa (); Shō-kannon 聖観音 (ou Shō-kan'non) ou encore, au Japon, de Senjū Kannon Bosatsu. D'abord figure masculine, comme en Inde, Guanyin est devenu un personnage de sexe féminin en Chine et en Asie de l'Est, chose très rare dans le bouddhisme.
Eisaiou est le fondateur de l’école rinzai au Japon. En 1191, il introduisit cette doctrine au Japon, à la suite de son voyage en Chine de 1187 à 1191, au cours duquel il a été initié zen rinzaï par le maître Hsü an. C'est aussi lui qui aurait popularisé le thé au Japon, à la suite de ce même voyage. Myoan Eisai est né dans la province de Bitchu (aujourd’hui province de Okayama). Il commence ses études monastiques dans un temple Tendai, mais, mécontent de l'état du bouddhisme au Japon à l’époque, il part en avril 1168 en Chine, où il séjourne jusqu'en septembre.