L' optofluidique est un domaine technologique et de recherche qui a émergé à la fin du en combinant certaines propriétés (et avantages) de la microfluidique et de l'optique, et en intégrant des éléments d'Optique et de la photonique dans des dispositifs microfluidiques. Aux échelle micro- et plus encore nanométrique, les propriétés des fluides changent, les propriétés optiques des fluides changent, et la lumière (sous forme laser notamment) peut être utilisée différemment.
Ses applications comprennent notamment des dispositifs d'affichage, des biocapteurs, des laboratoires sur puce, de nouvelles lentilles (ex : lentilles liquides adaptatives) et de nouveaux outils pour l'.
Et il existe encore un important potentiel d'applications, notamment dans le domaine de la miniaturisation, de la physicochimie (ex analyse spectrale et de la biologie. Elles peuvent aujourd'hui être intégrées sur des multifonctionnelles exploitant les interactions entre la lumière et le liquide pour de très faible volumes de fluides.
L'idée de construire et utiliser des appareils optiques « fluides » remonte au moins au , avec des piscines tournantes de mercure permettant de contrôler avec précision le degré de courbure d'une surface réfléchissante incurvée proposées (puis développées) comme liquide de miroirs de télescopes.
À la fin du , la microfluidique se développe, en s'intéressant aux propriétés des microtubes, des microcavités et à la circulation et gestion d'écoulements de très faibles volumes de fluides (10-9 à 10-18 litres) dans des réseaux de microcanaux, et aux manipulations et opérations que l'on peut faire sur ces fluides (mélange, séparation, contrôle de température, analyse biophysicochimique... notamment rendues possibles par la miniaturisation de certains composants (micropompes, micromoteurs, micro-vannes, micromélangeurs...). La maitrise de l'effet électro-osmotique a notamment permis de supprimer dans les micropuce les problèmes induits par les frottements sur les parois en raison de la viscosité des fluides.