Guéniza du Caireright|thumb|Une lettre autographe d'Avraham, le fils de Moïse Maïmonide, l'un des nombreux documents conservés dans la Gueniza La Gueniza du Caire (hébreu : גניזת קהיר Guenizat kahir) est un dépôt d'environ à juifs datant de 870 à 1880. Il s'agit de la guenizah (dépôt d'archives sacrées) de la synagogue Ben Ezra du quartier Fostat dans le vieux-Caire, en Égypte. Les historiens ont identifié plus de dont la moitié ont été conservés dans leur intégralité. Leur importance dans l'enrichissement de l'historiographie est considérable.
Rosh yeshivavignette|Nosson Tzvi Finkel. Un rosh yeshiva (ou roch yechiva) (hébreu: ראש ישיבה, ou araméen ריש מתיבתא, Reish Metivta, « maître de la session ») est le doyen d'une académie talmudique. Actuellement, le roch yechiva est considéré comme le maître à penser dans son établissement, et inculque à ses élèves la méthode d'étude du Talmud et, plus généralement, de la Torah. Le titre de roch yechiva apparaît pour la première fois dans le Talmud, mais la fonction semble s'être plutôt affirmée à l'ère des Gueonim, et des grandes académies talmudiques de Babylonie, où l'institution de la yechiva reçoit son acceptation actuelle.
RishonimLes Rishonim (hébreu : ראשונים « Premiers ») sont, au sens propre, les décisionnaires en matière de Loi juive dont les opinions ont été émises après le déclin des académies talmudiques de Babylone (c. 1038) et avant la rédaction du Choulhan Aroukh (c. 1565), cet intervalle étant dénommé la période des Rishonim dans l'historiographie juive traditionnelle. Le terme est également appliqué aux rabbins et grandes figures juives de cette période.
Asher ben YehielRabbenou Asher ben Yehiel (1250, Allemagne - 1327, Tolède, Espagne), dit le Rosh (hébreu הרא"ש), est l’un des principaux décisionnaires de l’époque des Rishonim, les Maîtres médiévaux. Éminent talmudiste, il est l'élève - et le gendre - de Rabbi Meïr de Rothenburg. Descendant d’une longue lignée rabbinique dont l’origine remonte jusqu’à Rabbenou Guershom ben Yehouda, il est l'arrière-petit-fils de Rabbi Eliezer ben Nathan de Mayence, l’un des guedolei hador (« Grands de sa génération »).
Émancipation des Juifsthumb|275px|1806 : Napoléon rétablit le culte des israélites. L'émancipation des Juifs désigne le processus de libération des Juifs en Europe et dans le monde, qui leur a permis d'obtenir la citoyenneté et la pleine égalité de leurs droits avec leurs concitoyens.
BaraïtaBaraïta (judéo-araméen ברייתא barayata, « extérieur » ; pl. baraïtot) est un terme générique désignant une tradition orale juive non incorporée dans la Mishna. Il peut s'appliquer à un ensemble des « enseignements extérieurs » (et s'écrit avec une majuscule) ou à l'un de ces enseignements lui-même (et s'écrit avec une minuscule).Les baraïtot sont généralement énoncées par les Tannaïm (docteurs de la Mishna), mais certaines tirent leur origine des Amoraïm (docteurs du Talmud).
Nissim GerondiRabbenou Nissim ben Reuben (né en 1310 et mort en 1376) de Gérone, Rabbenou Nissim, ou en abrégé, RaN, fut un prestigieux talmudiste et légaliste, et l'une des dernières grandes figures du judaïsme ibérique. Né à Barcelone, on ignore qui furent ses maîtres au juste. Il se réfère parfois à "Morenou" Rav Perez (Notre enseignant Rav Pérez), mais on pense qu'il reçut l'enseignement de son père, Reuben ben Nissim, dont il cite une opinion dans son commentaire sur le Rif.
PeshatLe peshat (hébreu : פשט pshat, « [ustensile] plat ») est l'une des quatre méthodes classiques d'exégèse juive de la Bible, avec le remez (« allusion »), le drash (« recherche » ou sens indirect) et le sod (« secret » ou sens ésotérique). Développant le texte dans son sens obvie (« évident »), il existe vraisemblablement dès la réception de la Bible mais se voit relégué derrière le drash (« recherche » ou sens indirect) jusqu’au haut Moyen Âge.
Soura (Babylonie)Soura (judéo-araméen : he) est le nom de deux villes situées dans le sud de l'ancienne Babylonie, dont l'une aura été l'un des grands centres intellectuels du judaïsme, du au . La première Soura, dite « simplement Soura » (judéo-araméen : he Soura Stam), se situait près du lac Essouria, à l'ouest de la rive de l'Euphrate. Cette proximité rendait la région fertile, et elle était réputée pour sa production agricole de raisins, de blé et d'orge. Elle abritait une importante communauté juive, vivant de l'agriculture.
Loi oraleUne loi orale est un code de conduite en usage dans une culture, une religion ou un groupe donné, par lequel un ensemble de règles de conduite humaine sont transmises par tradition orale et respectées en pratique, ou non. Beaucoup de cultures possèdent une loi orale, alors que les systèmes légaux les plus contemporains s'appuient sur une organisation écrite plus formelle. La tradition orale (du Latin tradere = transmettre) est l'instrument de transmission typique des codes oraux ou constitue, plus généralement, l'ensemble de ce qu'une culture transmet d'elle-même aux générations futures, « de père en fils ».