Résumé
Les cellules mésenchymateuses sont des cellules souches, stromales et multipotentes. Elles sont présentes dans le mésenchyme de l'embryon, dans le sang de cordon ombilical et plus encore dans la gelée de Wharton (qui entoure le cordon). Elles sont aussi présentes chez l'adulte, mais en très faibles quantités. Depuis la fin des années 1990, la démonstration de la capacité unique des cellules souches (SC) à s'auto-renouveler a suscité d'importants espoirs d'usages thérapeutiques nouveaux. Il y a un consensus sur leur potentiel de traitement futur de diverses maladies auparavant incurables, encore à pondérer par le fait que la recherche médicale est confrontée au fait que ces cellules très particulières obéissent à des règles et déterminants hautement complexes et encore très mal compris. Des scientifiques et régulateurs du secteur de la santé ont récemment (2018) alerté sur le nombre croissant de cliniques privées qui depuis le début des années 2000 promeuvent et vendent des interventions basées sur les cellules souches (SC) en promettant de traiter des problèmes cosmétiques et médicaux, voire de guérir certaines maladies (HIV/SIDA notamment), selon des méthodes qui en réalité sont non-éprouvées, se basent sur des allégations douteuses et n'ont pas fait la preuve scientifique ni de leur efficacité ni de leur innocuité, avec un et des méthodes qui risquent indirectement de ternir les valeurs éthiques et légitimes des projets de thérapies en cours de tests précliniques et cliniques rigoureux. En 1924, le morphologiste d'origine russe Alexander A. Maximov (russe: Александр Александрович Максимов), à partir d'observations histologiques approfondies, identifie dans le mésenchyme un type singulier de cellule précurseur, qui se développe en différents types de cellules sanguines. Dans les années 1960, les scientifiques Ernest A. McCulloch et James E. Till révèlent pour la première fois la nature clonale des cellules médullaires. Dans les années 1970, un essai ex vivo porte sur le potentiel clonogénique des cellules multipotentes de la moelle, rapporté par Friedenstein et ses collègues.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.