thumb|upright=1.5|Tangka du représentant Tara verte Le 'bouddhisme tibétain' est une branche du bouddhisme qui s'est développée au Tibet à partir du . Comme dans toutes les régions bouddhistes, les trois véhicules du bouddhisme, le hinayana (comprenant le theravada), le mahayana et le vajrayāna existent. La principale forme du bouddhisme tibétain est cependant le bouddhisme tantrique, autre nom du vajrayāna intégrant des aspects principaux des deux autres branches. Le bouddhisme tibétain se pratique actuellement en Chine — principalement dans les régions autonomes du Tibet et de Mongolie-Intérieure, mais aussi dans les provinces de Qinghai, Gansu, Yunnan et Sichuan et dans la région du Nord-Est. Il se pratique également en Mongolie, dans certaines républiques de Russie (Tuva, Bouriatie, Kalmoukie), au Bhoutan (où il constitue la religion d'État) et dans le Népal septentrional. En Inde, on pratique le bouddhisme tibétain dans les régions de l'Arunachal Pradesh, du Jammu-et-Cachemire (au Ladakh), du Sikkim, et de l'Himachal Pradesh (Dharamsala et le district de Lahaul et Spiti). Histoire du bouddhisme Lors du développement du bouddhisme au Tibet, au moins huit lignées sont apparues : Bönpo qui pré existait à la venue des influences du bouddhisme d'Inde ( ) Nyingmapa ; Kagyupa ; Changpa Kagyu ; Drikung Kagyu ; Sakyapa ; Gelugpa ; Kadampa ; Chi-djé ; Djor-drouk ; Dordjé soum gyi nyèndroup ; Jonangpa ; les quatre dernières lignées ainsi que leurs enseignements ont été absorbées par les quatre premières. Le bouddhisme tibétain contemporain se divise en seulement cinq grandes lignées, dites aussi « écoles » ou « sectes » (sans connotation péjorative). Dans la dynastie Yarlung (-127 à 842), trois des rois du Tibet sont appelés les rois religieux (cf. Liste des rois du Tibet et le discours du dalaï-lama, Thubten Gyatso). Songtsen Gampo (vers 609 à 613-650) fut à l'origine de la première diffusion du bouddhisme au Tibet.