Le vajrayāna (वज्रयान) est une forme de bouddhisme d'origine indienne, nommée aussi bouddhisme tantrique ou bouddhisme ésotérique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahāyāna. Il contient des éléments semblables à l'hindouisme et en particulier au shivaïsme du Cachemire. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement.
Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du diamant ou adamantin (vajra). Elle est décrite par ses pratiquants comme l'indestructible et brillant comme l'ultime réalité, ou de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante. On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras ; on trouve aussi le nom guhyayāna (« véhicule secret » donc ésotérique, traduit en chinois par mìzōng 密宗 et en japonais par mikkyō).
Il est apparu en parallèle avec l’hindouisme tantrique. Ses premiers textes datent du . Il était déjà bien développé aux alentours du au nord-Est et à l'est de l'Inde, particulièrement dans les états d'Orissa et du Bihar.
Il est surtout pratiqué de nos jours dans les régions himalayennes (Bhoutan, nord de l’Inde, Népal, sud-ouest de la Chine) et mongoles (Mongolie, Mongolie-Intérieure en Chine et est de la Russie) pratiquant le bouddhisme tibétain, ainsi qu’au Japon (tradition Shingon).
D'origine différente, le Bön est presque à tous égards un vajrayāna, mais non-bouddhiste.
Selon les Tibétains, le vajrayāna a été enseigné par le Bouddha Shākyamuni qui a donné trois types d'instructions spirituelles visant à libérer les êtres sensibles de la souffrance et à les conduire à la plus haute perfection de l’esprit : L’Éveil. Cet enseignement est habituellement reconnu sous l’expression .
L'Enseignement du « Premier Tour de la Roue du Dharma », les « Quatre Nobles Vérités », donné au Parc des Daims à Sārnāth, constitue le cœur du Hīnayāna.